Dans cette catégories, on retrouve les séries que je n'ai pas du tout aimées.
(ordre alphabétique)
Vous pouvez découvrir également l'élite, les outsiders et les déceptions.
BRAND NEW CHERRY FLAVOR
Des critiques enthousiastes glanées sur le net et une affiche intrigante m'ont convaincu de me lancer dans cette mini-série qui fait figure d'ovni dans le catalogue Netflix et qui est sortie de manière plutôt confidentielle. Et autant le dire tout de suite, je n'ai PAS DU TOUT aimé. Mini série certes mais maxi déception. Pour tout vous dire, même si il n'y a que huit épisodes, j'ai trouvé tout cela très long et pénible et me suis forcé à aller jusqu'au bout (je fais toujours ça d'ailleurs, peut-être une question inconsciente de respect). Rien ne m'a plu: j'avais constamment le sentiment que la réalisation voulait se la jouer cool et provocatrice mais que c'était toujours à côté de la plaque, le jeu n'est pas souvent convaincant, l'idée de base est intéressante mais le tout devient rapidement foutraque et agaçant. Vous l'aurez peut-être compris, je ne conseille pas spécialement ce Brand New Cherry Flavor...
THE CURSE
Le quotidien d'un jeune couple marié est filmé 24h/24 pour le compte d'une émission de télé réalité. Christopher Nolan a qualifié cette série d'incroyable, assurant qu'elle ne ressemble à rien de ce qu'il a pu voir précédemment. Si ce commentaire m'a poussé à découvrir The Curse et s'il faut avouer que c'est très atypique, je ne suis pas du même avis que le célèbre réalisateur britannique. Pour tout dire, j'ai même subi les dix épisodes, tant les trois personnages principaux sont antipathiques et agaçants (dans Succession, on adore les détester, là ils sont juste énervants) (Emma Stone est quand même brillante) (mais agaçante, vous l'avez compris), le rythme décousu et les situations (volontairement) malaisantes sont nombreuses. Les thèmes abordés sont nombreux (l'absurdité de l'art contemporain, le voyeurisme, l'environnement, la gentrification, etc) mais je n'ai vraiment pris aucun plaisir d'un bout à l'autre.
I LOVE DICK
J'avais dû croiser une bonne critique de cette série dont le nom attire forcément la curiosité. Une seule saison courte, Kevin Bacon, un titre osé, je me suis dit pourquoi pas. Adaptation d'un roman auto-fictionnel de Chris Kraus, I love Dick dépeint un triangle amoureux, avec notamment Chris, vidéaste expérimentale et épouse de Sylvère, qui devient soudainement attirée de manière obsessionnelle par Dick, artiste cow-boy. Même si j'aime le fait que la série montre le désir féminin sous un angle différent, plus brut mais réaliste et qu'il y ait un regard féminin, j'ai traversé les huit épisodes avec peine, languissant rapidement d'arriver à la fin. Peut-être que je suis passé à côté ou que je n'étais pas la cible, toujours est-il que je ne peux pas recommander cette série, même si les épisodes sont courts et peu nombreux. Il faut dire aussi que je n'aime pas du tout la comédienne principale (Kathryn Hahn) et que je n'ai pas trouvé les personnages attachants ou intéressants.
IRMA VEP
Si Irma Vep est une série qui a pour elle le charme d'Alicia Vikander, une très belle affiche, la curiosité de voir l'envers du décor d'un tournage et un aspect meta remake du remake intéressant, elle pêche sur deux gros points faibles : on s'ennuie énormément et le casting principal français (à l'exception de la superbe Jeanne Balibar) est antipathique, peu aidé par une post-synchronisation parfois douteuse. En ligne de mire, le pourtant habituellement très bon Vincent Macaigne, qui se donne un accent pointu peu crédible et terriblement agaçant. Vous l'aurez compris, la série ne m'a jamais emballé (quelques seconds rôles réussis tout de même : Devon Ross, Lars Eidinger et encore Jeanne Balibar) et j'ai surtout trouvé le temps très long.
OSMOSIS
Dans un futur proche, la nouvelle application OSMOSIS garantit avec certitude de transformer le rêve ultime de trouver l'âme soeur en réalité. Mais y a-t-il un prix à payer lorsqu'on laisse un algorithme choisir le partenaire de notre vie ? Voilà pour le pitch prometteur de cette série d'anticipation française produite par Netflix. Écrivant actuellement un scénario dystopique dans un univers proche, j'aurais aimé adorer Osmosis. Malheureusement je me suis rarement autant ennuyé devant une série. Malgré quelques bons seconds rôles, je suis resté complètement extérieur à l'histoire. Les comédiens principaux (Agathe Bonitzer en tête, antipathique et monoexpressive) ont l'air de s'ennuyer autant que nous et ne sont jamais attachants. Mettre des néons de couleur dans chaque pièce pour faire futur est une idée faiblarde. J'ai souffert pour aller jusqu'au bout de cette série laborieuse et désincarnée. Ça me désole, ça aurait pu être intéressant mais c'est un gros flop.
THE SANDMAN
Après des années d'emprisonnement, le Seigneur des Rêves commence son périple à travers les mondes pour retrouver ce qu'on lui a volé et récupérer son pouvoir. Tel est le synopsis de l'adaptation en série du roman graphique de Neil Gaiman, qui aurait pu s'avérer très intéressante, si elle n'était pas gangrénée par de nombreux défauts. Si le côté fantastico-gothique et l'univers du royaume des rêves m'attiraient, j'ai assez vite déchanté. Si il y a un gros problème de charisme général, le personnage principal (Morphée), en est la figure emblématique. Avec son look de chanteur de The Cure version cheap et son caractère exaspérant, on ne s'attache jamais à lui. Les autres personnages ne sont pas en reste (on a droit à la version de Lucifer la moins impressionnante de tous les temps) et le rythme plombant n'aide en rien. Restent quelques belles images et un corbeau sympa (meilleur personnage, c'est dire). Vous l'aurez deviné, je m'arrêterai à cette saison 1.
SPACE FORCE
Après Final Space, je reste dans l'espace sur Netflix, cette fois en chair et en os, et ça s'appelle Space Force. John Malkovich et Steve Carell réunis dans une série courte et humoristique produite par ce dernier? Voilà qui est alléchant. Malheureusement, les promesses de passer un bon moment s'arrêtent là. Si les deux têtes d'affiche s'en sortent convenablement, c'est bien la seule chose que je sauverais dans ce Space Force. Les seconds rôles sont au mieux inintéressants, au pire insupportables, le jeu est très inégal, la réalisation fade et l'écriture sans saveur (malgré quelques rares éclaircies) avec des gags pour la plupart convenus et attendus. Alors ce n'est pas non plus une torture à regarder mais on n'y prend pas de plaisir particulier.