CES SÉRIES


Les Outsiders

Dans cette catégorie, on retrouve de bonnes séries, plaisantes mais pour lesquelles il manque des ingrédients pour atteindre les rangs des meilleures.

(ordre alphabétique)

Vous pouvez découvrir également l'éliteles déceptions et les mauvais élèves.

 

ACHARNÉS

 

On connait le risque quand on nous survend quelque chose, c'est qu'il y a de grandes chances qu'on soit déçus. C'est un peu ce qui m'est arrivé pour Acharnés, qui est globalement une bonne série mais pas la fameuse pépite dont on m'a vanté les mérites. Suite à un incident a priori insignifiant sur la route, deux inconnus ne vont avoir de cesse de cesse de se pourrir la vie et d'entrer dans un engrenage de vengeance qui va peu à peu concentrer toutes leurs pensées et actions. Les personnages sont réussis (dommage tout de même qu'on ait plus d'empathie dans ce duel pour Steven Yeun), le concept est original et si on veut bien faire l'impasse sur le manque de crédibilité, j'ai quand même la sensation que la série tire en longueur et se perde un peu en chemin. À voir donc mais ne pas attendre autre chose qu'un divertissement plaisant.

LES ANNEAUX DE POUVOIR

 

Série la plus coûteuse de l'histoire (à ce jour), Les anneaux de pouvoir, qui prend place dans l'univers du Seigneur des anneaux, était attendue de pieds fermes par les nombreux fans de la saga de Tolkien (dont je ne fais pas spécialement partie). J'aime bien l'univers, les différentes races et les films m'avaient séduits à leur sortie mais je ne suis pas un accro du Seigneur des anneaux. Je me suis donc lancé dans la série sans en attendre monts et merveilles, d'autant que j'avais entendu une majorité de retours négatifs. Au final, malgré d'évidents problèmes de rythme, d'enjeux et de charisme, je n'ai pas trouvé cette saison d'exposition si barbante que sa réputation le laissait entendre. Mais effectivement, si les images sont belles, la série aurait mérité d'être beaucoup plus épique . Pour la saison 2 ?

THE BOYS

 

The Boys partait avec un avantage certain, c'est que le pitch me plaisait beaucoup.  En effet, il s'agit d'un monde dans lequel les super-héros sont complètement intégrés à la société et présentés avec une face très humaine (comprendre avec tous leurs travers et défauts). On est donc à l'antithèse des productions Marvel présentant des héros irréprochables. Tirée du comics du même nom, cette adaptation suit principalement un homme -accompagné d'acolytes- qui cherche à se venger suite à la mort de sa petite amie, fauchée accidentellement par un super-héros. Si j'ai la sensation que la série aurait pu aller beaucoup plus loin et que certains personnages sont ratés ou pas très bien joués (on en parle de ce "Frenchie" qui parle français avec un accent de l'enfer?), le cynisme ambiant et l'angle choisi pour dépeindre les super-héros sont très rafraichissants. Petite mise à jour avec la saison 2, que je trouve ratée: manque de subtilité, écriture décevante, jeu faiblard.

CANIS FAMILIARIS

 

Max a tout pour être heureux : une maison luxueuse, une famille aimante, une bande d’amis fidèles. Mais depuis de longues semaines, la dépression s’empare de lui, il remet tout en question et cherche un sens à sa vie. Si Max était un homme, il consulterait peut-être un psychologue. Seulement voilà, Max est un labrador de 7 ans. Canis Familiaris fait partie de ces ovnis qu'on n'est pas surpris de trouver sur Arte. La meute de chiens est interprétée par des comédiens... en costumes. C'est complètement loufoque et un peu déroutant mais on parcourt ces six épisodes d'une dizaine de minutes avec curiosité, un sourire en coin, forcément un peu charmé par cette satire décalée.

LA CASA DE PAPEL

 

La casa de papel fut un énorme succès. Sûrement car son scénario, pourtant classique dans la forme - une équipe de huit voleurs font une prise d'otages dans la Maison de la Monnaie de Madrid pendant que le cerveau de l'opération manipule la police depuis l'extérieur- arrive à tenir en haleine jusqu'au dénouement. Et c'est là la principale qualité de la série: elle sait être captivante. Là où je suis moins convaincu, c'est par les personnages qui, bien qu'attachants, ne sont pas suffisamment développés (mention spéciale tout de même à l'excellent Berlin), et surtout la bêtise de certains qui donne envie de les éclater contre un mur alors qu'ils ont le plan parfait. Plan parfait qui l'est d'ailleurs grâce à quelques invraisemblances et de nombreuses facilités de scénario, avec un Professeur qui a absolument tout prévu (pourquoi s'inquiéter du coup?). En bref, j'ai souvent été agacé par le manque de finesse (et des parties 3 et 4 vraiment dispensables) et la redondance de la structure mais j'étais tout de même pris dans l'histoire qui réserve un suspense efficace. 

 

CASTING(S)

 

Je viens seulement de découvrir cette mini-série de sketches qui a maintenant dix ans et créée (entre autres) par mon ancien camarade de promotion au Cours Florent, Ali Marhyar. Comme son titre l'indique, le spectateur va assister à divers castings, et vous vous en doutez ils sont tous plus rocambolesques les uns que les autres. C'est très court, très bête et souvent drôle, et on sent que les comédien.nes s'amusent beaucoup dans ces situations absurdes. Le casting est d'ailleurs est l'un des points forts du show, avec quelques uns des comédiens français les plus importants du moment (Pierre Niney, François Civil, Benjamin Lavernhe,...) à l'époque où ils n'avaient pas la renommée d'aujourd'hui. Casting(s) se regarde donc très rapidement et avec le sourire.

CYBERPUNK EDGERUNNERS

 

Subitement orphelin, David Martinez essaie de survivre dans une ville du futur obsédée par la technologie et les modifications corporelles. Ayant tout à perdre, il choisit de rester en vie en devenant un edgerunner - un hors-la-loi mercenaire également connu comme un cyberpunk. Histoire indépendante tirée de l'univers du jeu vidéo Cyberpunk 2077Edgerunners est une série courte réussie. Le dynamisme, la musique et plus globalement l'univers sont ses points forts, alors que la qualité variable de la direction artistique ou le scénario léger sont ses points faibles. Fort de sa violence décomplexée et de son intensité, Edgerunners se consomme sans bouder son plaisir, mais ne peut rivaliser avec le bijou qu'est Arcane.

THE DEUCE

 

Dans un univers 70's très bien dépeint, on assiste avec The Deuce a l'essor du marché de la pornographie et un regard quasi documentaire sur le milieu de la prostitution. Porté par le capital sympathie de ce bon vieux James Franco et le talent de Maggie Gyllenhaal, le show propose une vaste galerie de personnages très différents et assez développés. Et ce sont ces personnages qui font le charme de la série, le scénario ne réservant pas de grandes surprises. En gros, j'ai passé un bon moment avec The Deuce mais cette série ne fait pas partie de mes immanquables.

 

DRÔLE

 

Série courte (six épisodes) française ayant pour toile de fond le milieu du stand-up, Drôle réussit plutôt bien à remplir son objectif de divertissement. Le jeu est inégal (mais Younès Boucif irradie dans le rôle de Nezir) (et Mariama Gueye est très bien aussi), tout comme l'écriture, mais ça n'empêche pas de s'intéresser au destin de ces personnages. Attention, ne vous laissez pas tromper par le titre de la série (qui est logique par rapport au thème), Drôle n'est pas si drôle (les sketchs des humoristes sont d'ailleurs un peu trop systématiquement en dessous de la ceinture) mais permet de découvrir les coulisses d'un milieu en vogue mais au final peu représenté. Peut-être que le show aurait pu gagner en épaisseur au fil des saisons mais Netflix a semble t-il malheureusement décidé d'arrêter la production à l'issue de cette première saison.

THE END OF THE FxxxING WORLD

 

Adaptation d'un roman graphique, The end of the f***ing world est la petite hype du moment. J'étais donc curieux de la découvrir, d'autant qu'elle est très courte (8 épisodes de 20 minutes). Pour faire bref, cette mini-série est une fugue/road trip liant James, ado aux tendances psychopathes refoulées, et la rebelle Alyssa. Si elle ne restera pas parmi les séries m'ayant profondément marquées, The end of the f***ing world reste un chouette bonbon acidulé, avec deux personnages principaux aussi agaçants qu'intéressants (et très bien interprétés), une impertinence de tous les instants et surtout un ton britannique réjouissant.

EN THÉRAPIE

 

Se déroulant en quasi huis-clos tout au long des 35 (!) épisodes de cette première saison, En thérapie, la série d'Eric Toledano et Olivier Nakache, suit le déroulé de sept semaines de séances de cinq patients (un épisode par séance), suite aux attentats du Bataclan, en novembre 2015. Si le jeu d'acteurs est globalement très bon (mention spéciale à Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry) (j'ai en revanche pas accroché au jeu de l'adolescente), j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, souvent très agressifs et défiants face à leur psychanalyste. Le concept reste toutefois original et intéressant, l'écriture est de qualité et les traumas des patients peuvent parler aux spectateurs. Il s'agit donc d'une bonne série mais je m'arrêterai à cette première saison, la faute à un manque d'empathie pour les personnages, un trop grand nombre d'épisodes et une certaine redondance qui finit par s'installer.

EUPHORIA

 

A peine sortie de désintox, la jeune Rue cherche à se réintégrer dans la société. Elle va se lier d'amitié avec Jules, une trans tout juste débarquée dans la ville. L'univers drogue/sexe/drogue chez des ados paumés ne m'attire pas forcément mais j'étais curieux de découvrir cette série couverte de louanges. Euphoria a plusieurs qualités: sa réalisation haut de gamme (parfois même trop esthétisante), ses multiples personnages réussis (qui pourraient chacun être le héros de sa propre série), sa bande son et son casting. Mais si j'ai aimé la construction d'Euphoria (notamment le fait que chaque début d'épisode se focalise sur le passé d'un des protagonistes), sa technique et certains personnages, la noirceur de son univers et le mal-être de tous ces ados laissent un goût étrange en bouche. En fait, je crois que j'ai trouvé Euphoria très bien sans prendre spécialement de plaisir à la regarder. Bizarre, non? 

 

THE EXPANSE

 

Cette belle affiche m'intriguait, j'avais envie de faire une pause Netflix pour voir une série Amazon et j'avais lu que, malgré une première saison moyenne, The Expanse était considérée comme un bijou de la science-fiction par certains. Voilà pourquoi je me suis lancé dans cette adaptation d'une saga littéraire à succès. Effectivement, j'ai moyennement accroché à cette première saison mais je ne regrette pas d'avoir persévéré. Avec le temps, on s'attache à l'équipage du Rocinante et aux nombreux personnages annexes. La Lune, Mars et la ceinture d'astéroïdes ont été colonisés, chacun ayant sa propre culture et ses particularités. Tout cela donne lieu à des intrigues politiques fortes, des personnages complexes, le tout dans un univers spatial plaisant aux effets spéciaux de qualité. De la bonne science-fiction donc et un dépaysement assuré pour peu qu'on s'accroche à cette première saison pas franchement inoubliable.

 

LA FLAMME 

 

LA FLAMME a plutôt été une bonne surprise. C'est une parodie réussie des télé-réalités basées sur la séduction. Le casting féminin est de qualité, Jonathan Cohen est crédible en candidat débile et pourtant, celui qui m'a vraiment bluffé, c'est Vincent Dedienne, excellent dans le rôle a priori plus neutre du présentateur. Je l'ai trouvé très juste dans le jeu, avec des mimiques et ruptures aussi subtiles qu'amusantes. Les séquences avec Pierre Niney, incarnant le psy charlatan Dr. Juiphe, sont également très drôles. Alors l'humour est parfois répétitif et too much mais globalement j'ai passé un bon moment devant LA FLAMME.

 

 

GERMINAL

 

Un peu pour la curiosité de voir comment une série française ayant des ambitions visuelles allait s'en sortir et beaucoup puisque mon ami Guillaume Q. était cadreur dessus et m'avait montré des images backstage en cours de tournage, je me suis plongé sur cette fameuse adaptation de Germinal par France Télévisions. Et il faut le dire, le pari est globalement réussi. À une ou deux exceptions près (notamment un "méchant" qui en fait des caisses), le casting est excellent, les décors et les costumes ne sont pas en reste et techniquement, c'est très réussi, avec des images comme on aimerait en voir plus souvent chez nous (et je ne dis pas ça que pour mon Guigui ^^). Et puis aussi et surtout, l'émotion est là. Cette adaptation de l'oeuvre culte de Zola vaut donc le coup d'oeil, d'autant qu'il n'y a que six épisodes.

LE GRIFFON  

 

En 1994, dans la ville de Kefelden, Mark, un ado de 16 ans doit accepter le lourd héritage familial et sauver son frère, (et plus globalement notre monde) prisonnier d'un univers fantastique appelé la Tour Noire où le Gryphon, un monstre dévastateur, asservit sans pitié toutes les créatures vivantes. À part l'exceptionnelle Dark et quelques épisodes de l'inévitable Derrick il y a de nombreuses années, je ne pense pas avoir vu beaucoup de séries allemandes. C'est donc avec curiosité que je me suis lancé dans Le Griffon (adaptation d'un best-seller, Der Greif). D'autant que je suis toujours content quand l'Europe s'essaye au genre fantastique / fantasy, trop souvent mis de côté. Cette mini-série est plaisante, avec une bonne BO et des comédiens principaux talentueux, mais quelques défauts (facilités de scénario, créatures cheap,...) l'empêchent de s'élever au dessus de la série sympathique pour ados.

LES GOUTTES DE DIEU

 

Adapté d'un manga et précédé d'une réputation de belle surprise, Les gouttes de Dieu a surtout comme argument principal ma courte apparition en tant que réceptionniste de palace (avec deux répliques). ;) Alexandre Léger, monstre sacré de l’œnologie, vient de s’éteindre à 60 ans. Lors de la lecture du testament, sa fille découvre  que pour prétendre à l'héritage de la plus grande collection de vins au monde, elle devra affronter un jeune et brillant œnologue, Tomine Issei, qu’Alexandre a formé et qu’il qualifie de “fils spirituel”. Ce duel entre deux virtuoses que tout oppose est très intéressant, chacun ayant un parcours compliqué et un univers bien différent. N'étant pas un connaisseur en matière de vins, j'ai trouvé le sujet très intéressant, notamment tout ce que cela implique en matière de sensations, et bizarrement assez peu traité en France. Si elle ne révolutionnera pas le marché, Les gouttes de Dieu est une série plaisante, malgré le jeu un peu en dessous de quelques seconds rôles.

 

H

 

Je connaissais bien sûr H puisqu'elle est sortie pendant mon adolescence et qu'il était difficile de passer à côté mais je n'avais vu jusqu'à présent que des extraits. Vingt ans plus tard, j'ai donc décidé de rattraper mon retard et de visionner les quatre saisons des aventures de Jamel, Eric et Ramzy, les trois employés les moins doués (sans compter l'incroyable Pr. Strauss) d'un hôpital qui servira de décor principal. Si la série est globalement drôle et portée par le capital sympathie de ses personnages, il faut reconnaître que l'humour a parfois mal vieilli, la faute à de nombreuses blagues qui passeraient beaucoup moins bien à notre époque (puisqu'elles seraient certainement considérées comme racistes ou sexistes). Mais il n'est pas rare de sourire devant la bêtise des protagonistes ou quelques punchlines bien senties et on s'amuse en même temps que les comédiens de ce vent de liberté. 

HELLO TOMORROW !

 

Une équipe de commerciaux emmenée par le charismatique Jack Billings est bien déterminée à bouleverser la vie de ses clients en leur proposant d'acheter des multipropriétés sur la Lune. Cette série Apple TV d'une saison a pour elle deux atouts : son univers rétrofuturiste intéressant ainsi que son interprète principal, Billy Crudup (récompensé aux Emmy Awards), dont le charme fonctionne constamment, et pour lequel on garde un capital sympathie même lorsqu'il n'est pas exempt de tout reproche (plutôt souvent). En revanche, Hello Tomorrow !, ne décroche jamais vraiment les étoiles et ne tient pas toutes ses promesses. Cela reste d'une qualité plaisante mais on aurait aimé plus d'enjeux et une conclusion davantage mémorable.

LE JEU DE LA MORT

 

 

Parce que son suicide a vexé la Mort, Yee-jae est condamné à se réincarner douze fois pour souffrir douze morts supplémentaires s'il veut éviter l'enfer. Mais s’il parvient à trouver un moyen de survivre à la mort imminente durant l'une de ces autres vies, il pourra la vivre jusqu'au bout. Étant un grand amateur de cinéma coréen, je n'ai pas été surpris d'être happé par Le jeu de la mort (rien à voir avec Bruce Lee). Si l'enfer et le personnage de la Mort sont trop clichés et qu'il y a quelques facilités ici et là, cette série se regarde avec grand plaisir et devient même haletante une fois l'antagoniste révélé. De par sa variété et la qualité de ses nombreux comédiens (merci les douze vies !), Le jeu de la mort propose suffisamment de rebondissements et d'actions pour garder le spectateur en haleine, d'autant que la technique tient également la route. Un très bon divertissement !

 

JURY DUTY  

 

Le concept de Jury Duty (Fonction : Juré en français) est incroyable : on assiste aux coulisses d'un procès américain via un groupe de jurés et plus particulièrement à travers les yeux d'un certain Ronald Gladden. Là où ça devient très intéressant, c'est que Gladden ignore que toute l'affaire est fausse, que tout le monde, sauf lui, est un acteur, et que tout ce qui se passe - dans la salle d'audience et à l'extérieur - est soigneusement planifié. Il s'agit donc d'une sorte de télé réalité / caméra cachée qui dure plusieurs semaines, avec une galerie de personnages improbables. Si le show est imparfait, notamment à cause d'un problème de rythme et de passages trop bavards, la personnalité attachante et bienveillante du héros piégé nous pousse à aller au bout pour découvrir sa réaction lorsque tout lui sera révélé. Et j'avoue que j'ai eu les yeux humides à la fin. Cela a dû être une expérience incroyable pour les comédiens et l'équipe technique.

LOKI

 

Afin d'étendre un peu plus (comme si les innombrables films ne suffisaient pas) son univers, Marvel développe avec Disney+ diverses séries sur ses personnages plus ou moins secondaires. Après Wandavision, que j'avais trouvé très prometteuse avant de rentrer dans un moule trop conventionnel, je me suis intéressé à Loki, réputée pour être la meilleure série Marvel de la plate-forme. Comme son nom l'indique, elle met en scène le Dieu de la malice et enfant terrible d'Asgard. Et c'est d'ailleurs son principal atout, Loki (et son interprète Tom Hiddleston) étant un personnage attachant (et complexe), formant un duo efficace avec le toujours sympathique Owen Wilson. Malheureusement, le rythme global est loin d'être au top (ça s'emballe un peu en deuxième partie), les personnages secondaires plutôt fades et je pense que Disney aurait pu mieux exploiter la perfidie du personnage pour sortir des sentiers battus. Sympathique mais sans plus, donc.

 

LOVESICK   

 

Dylan apprend qu'il est atteint de la Chlamydia, une maladie infectieuse qui se transmet sexuellement. Le jeune homme est alors contraint de revoir ses ex-petites amies afin d'éclaircir sa situation... Voilà pour le pitch plutôt original de cette sitcom britannique sympathique. Je me suis plongé dedans suite à un stage de doublage durant lequel on avait travaillé plusieurs scènes de ce show qui m'avait l'air finement écrit. Au final, même si je dois reconnaître que je m'attendais à être plus conquis, on passe tout de même un moment agréable avec le trio de comédiens principaux (auquel je pensais m'attacher davantage). Lors de ses trois saisons, la série propose de nombreux flashbacks (quasiment un épisode par ex) et oscille entre l'humour et l'émotion pour proposer quelques jolies scènes.

MASTER OF NONE

 

Je viens de terminer les deux saisons de cette série créée, écrite, produite, jouée et réalisée (entre autres) par le comédien et "stand-uper" Aziz Ansari. On y suit le quotidien de Dev, un comédien trentenaire new-yorkais d'origine indienne, et donc ses tracas professionnels, amoureux et existentiels. J'aurais du mal à conseiller ou déconseiller cette série car elle est plutôt homogène sans gros coups d'éclat ni séquences ratées. L'écriture est subtile, de nombreux thèmes sont abordés, certains moments sont amusants, d'autres touchants. On peut à l'occasion se retrouver dans le personnage de Dev (comment ne pas tomber amoureux d'Alessandra Mastronardi? PS: oui, coup de coeur pour cette comédienne italienne au charme ravageur qui illumine la deuxième saison) et la série devrait parler à un public trentenaire. J'ai donc suivi le show sans déplaisir mais sans attendre avec impatience l'épisode suivant.

MESSIAH

 

Il y a quelques années, j'avais lu un roman que j'avais adoré, Le dernier testament de Ben Zion Avrohom (de James Frey), qui traitait également de l'arrivée d'un messie au 21ème siècle. Je l'avais trouvé passionnant et c'est une curiosité mêlée à une certaine fascination pour le sujet qui m'a poussé à me plonger dans Messiah. Alors, véritable envoyé de Dieu? Escroc illusionniste? Convaincus par son charisme et les miracles dont il est l'auteur, de nombreux adeptes se joignent à la cause de ce mystérieux "Al-Massih", ce qui poussera la CIA, entre autres, à enquêter sur cet homme sorti de nulle part et qui ébranle l'ordre mondial. Comme je m'y attendais, le sujet m'a beaucoup intéressé, on a forcément envie d'en savoir plus sur ce personnage remarquablement interprété par Mehdi Dehbi, tout en charme et en force tranquille. Et si j'ai passé un très bon moment, il reste une pointe de frustration avec cette unique saison qui ne répond pas à toutes les questions.

 

LA MÉTHODE KOMINSKY

 

Ancien comédien star, Sandy Kominsky se reconvertit en coach d'acteur et monte son école à Los Angeles. En plus de ses problèmes personnels, il doit s'occuper de son meilleur ami et agent déprimant après le décès de son épouse.

Créée par Chuck Lorre (Big Bang Theory) et ayant remporté les golden globes de la meilleure série comique 2019 et du meilleur acteur dans une série comique pour Michael Douglas, La méthode Kominsky partait sous de bons auspices. Les points forts de la série sont le duo de personnages principaux octogénaires (Michael Douglas donc et le très bon Alan Arkin) et leurs préoccupations qui changent de ce que l'on a habitude de voir traiter (la vieillesse, la prostate, la sexualité chez les personnes âgées,...), l'humour caustique et le format sympa (8 épisodes de 25 minutes). 

Un série fort sympathique donc, pas inoubliable mais rafraichissante (oui malgré l'âge de son duo principal).

 

MINDHUNTER

 

Parfois, il suffit d'un nom pour qu'un projet éveille un intérêt ou fasse saliver. Pour Mindhunter, par exemple, c'est le cas puisque c'est le grand David Fincher qui la produit et réalise quatre des épisodes de la première saison (la seule disponible à l'heure actuelle). Et dès les premières secondes, on reconnait la patte du maître, dans l'ambiance, le découpage, la photographie, ce qui est évidemment un gage de qualité. Deux agents du FBI, aidés d'une psychologues, réalisent des entretiens avec plusieurs tueurs en série afin de mieux cerner leur personnalité et aider le FBI lors de futures enquêtes criminelles. Le sujet est intéressant (le paradoxe fascination/aversion du personnage principal face aux tueurs notamment), les comédiens sont bons et la réalisation au poil, Mindhunter est donc une très bonne série. Il lui manque juste un petit je ne sais quoi pour en faire une grande série.

 

MON PETIT RENNE  

 

Durant les sept épisodes de cette mini-série Netflix, on suit la relation entre un barman aspirant à devenir humoriste et une serial harceleuse qui s'est convaincue qu'ils étaient en couple… Ce qui marque en premier lieu, c'est que Mon Petit Renne est tiré de la réelle expérience (et adapté de son one man show) de l'auteur et comédien, Richard Gadd. Sa mise à nu est donc courageuse et à saluer. Et quand on sait que la série est tirée de faits réels, elle fait d'autant plus froid dans le dos. Cette relation d'harcèlement et en même temps de dépendance réciproque est souvent malaisante, et c'est, je pense, le but recherché, d'autant que le personnage principal, miné par un traumatisme, n'est pas tout rose non plus dans cette histoire (et il ne s'en cache pas). En somme, un thriller psychologique plutôt réussi.

 

THE OA

 

Le pitch de cette série est très intrigant: une femme aveugle portée disparue depuis 7 ans est de retour chez elle... et elle peut voir. The OA est étrange, captivant mais avec un bémol pour la fin, qui semble bâclée et donne peu de réponses. Mais cela ne doit pas vous empêcher de découvrir cet OVNI, en espérant que la seconde saison, qui n'était pas encore sortie quand j'ai découvert la série, sera riche en (bonnes) surprises.

PEAKY BLINDERS

 

Le problème quand on nous survend quelque chose, c'est le risque d'être déçu. Peaky Blinders est une très bonne série mais on me l'a vendue extraordinaire, au même niveau que Breaking Bad, et force est de constater que j'ai un peu déchanté. Ce petit désagrément mis à part donc, retenons le principal: Peaky Blinders est un show de grande qualité, avec une photographie exceptionnelle, une bande-son de tout premier ordre (dont de nombreux morceaux de ma chouchou PJ Harvey), une immersion totale grâce à de beaux décors et costumes et quelques bons comédiens (non pas toi Adrien Brody, qui en fait des tonnes en gangster italien). Peut-être qu'un manque de surprises (on a bien compris que Tommy Shelby est plus malin que tout le monde), des pistes dramatiques mal exploitées et un brin de caricature, empêchent Peaky Blinders de faire partie de mes séries préférées. Je vous la recommande donc mais on est quand même loin de Breaking Bad.

 

PEEPOODO & THE SUPER FUCK FRIENDS

 

Voilà un dessin animé dans un genre complètement différent, à ne pas mettre non plus devant des yeux innocents (non, vraiment, ne vous faites pas avoir par le dessin mignon du personnage principal), Peepoodo & the super fuck friends est unesérie animée de 18 épisodes d'environ 4 minutes chacun dans lequel on voit des bites et des vagins partout et tout le temps. Ici, la censure est loin, très loin et le délire des auteurs va encore plus loin. Bien que ce soit extrêmement trash et vulgaire, les messages sont chaque fois positifs, comme pour un dessin animé pour enfants. Et même si les épisodes sont inégaux, on s'amuse bien devant ces aventures complètement décomplexées de Peepoodo.

PENNY DREADFUL

 

Londres à l'époque Victorienne, Dorian Gray, Dr. Frankenstein et sa créature, le loup-garou, Dracula et d'autres qui cohabitent dans le même univers ainsi que la sympathique bouille du rare Josh Hartnett, voilà un cocktail qui a pas mal d'atouts pour attirer ma curiosité. A cela on peut ajouter une superbe photographie, de beaux costumes et le charisme de Timothy Dalton. Esthétiquement, Penny Dreadful et son romantisme gothique font un sans faute.  Mais malgré son esthétisme incontestable, la série n'est pas parfaite. J'ai par exemple eu le sentiment que le show aurait gagné à être plus dense ou à approfondir certains personnages. Et je pensais que certaines sous-intrigues importantes allaient finir par se recouper avec la trame principale pour un final grandiose, ce qui n'a pas été le cas. De légers bémols pour une série plaisante et élégante.

POSE

 

En plein New-York des années 80 et alors que le sida fait rage, Blanca Rodriguez, transexuelle venant d'apprendre sa séropositivité, décide de créer sa propre "maison" et de devenir la "mère" de laissés-pour-compte gays et trans voulant faire carrière dans l'art. Elle les héberge et les guide, tout en essayant d'imposer sa "maison" comme l'une des références de la bal culture. Ces bals justement, sorte de défilés de costumes extravagants et de démarches tapes-à-l'oeil, sont trop présents et donc lassants. Pour le reste, si l'on excepte le jeu de quelques comédiens en dessous, cette série reste intéressante car elle nous fait découvrir une culture underground, un univers flamboyant mais cruel et a le mérite de mettre l'accent sur le T de LGBT, une minorité dont on n'a pas l'habitude de voir jouer les premiers rôles à l'écran.

 

QUEEN'S GAMBIT

 

J'en ai tellement entendu parlé que j'ai fini par la regarder cette mini série Netflix qui cartonne : Le jeu de la dame (Queen's gambit en V.O.). Et puis moi qui suis friand des séries courtes (un peu la flemme de me lancer dans des séries de cinq saisons, en général), c'était une bonne occasion de lui donner sa chance. En pleine Guerre froide, une orpheline lutte contre ses problèmes de dépendance lors de sa quête pour devenir la plus grande joueuse d'échecs au monde. Cette série se regarde très facilement et contient de nombreux atouts: une très belle photographie, de jolis costumes, un rythme soutenu, le charme atypique d'Ana Taylor-Joy, entre autres. Et le défi pas si facile de rendre les échecs intéressants à l'écran est relevé. Une belle réussite donc.

SAMURAÏ CHAMPLOO

 

Cela faisait plusieurs années que Samuraï Champloo me faisait de l'oeil, j'ai enfin pris le temps de visionner cet animé d'une saison de 26 épisodes et créé en 2004. On y suit les pérégrinations d'un trio que tout oppose à la recherche d'un samuraï qui sent le tournesol. J'aurais voulu adorer cette série car elle a d'indéniables qualités (des personnages principaux aussi différents qu'attachants, des combats épiques, un mélange étonnant mais réussi de Japon médiéval avec du hip-hop) mais je l'ai juste bien aimée, la faute à un scénario qui manque de consistance et des passages un peu longuets.

LES SAUVAGES

 

Après la très bonne surprise Hippocrate, je me lance dans une nouvelle création française signée Canal +. Encore une fois, la chaîne cryptée réussit son coup et encore une fois (et ça fait bien plaisir) le casting est très bon. Mini-série d'anticipation, Les Sauvages nous présente une France qui s'embrase suite à la tentative d'assassinat du nouveau président de la république, qui est d'origine maghrébine et qui devait représenter l'espoir de réunir le peuple. Deux familles qui sont liées mais que tout oppose se déchirent. Entre le thriller politique, le récit d'espionnage et le brûlot sociétal, Les Sauvages avec plaisir, malgré quelques facilités de scénario et de nombreux moments où la post-synchronisation fait tâche.

SCOTT PILGRIM PREND SON ENVOL  

 

Adaptation du super film d'Edgar Wright sorti en 2010 et lui-même adapté d'un parait-il excellent comics,  les aventures de Scott Pilgrim (qui doit vaincre les sept ex-maléfiques de sa nouvelle petite amie Ramona Flowers, afin de gagner son cœur) sont cette fois transposées en série animée sur Netflix. Si le graphisme et l'animation ne m'ont pas séduit outre mesure, la réalisation est en revanche très inventive, bourré de bonnes idées et de clins d'oeil à la culture geek. Le film m'avait complètement conquis à l'époque, la série m'a moins accroché, même si j'ai passé un moment sympa. Ça part dans tous les sens, c'est fun, les personnages secondaires sont bien développés. Mais il manque un petit quelque chose pour marquer les esprits durablement. À noter que les personnages sont doublés par le casting original du film.

SENSE8

 

Sense8 est la dernière création des soeurs (ex-frères) (si si) (c'est fou) Wachowski.  Ou l'histoire de huit personnes, aux quatre coins du monde, qui se retrouvent soudainement connectées sur les plans émotionnel, sensoriel et intellectuel, leur permettant d'interagir dans leur réalité respective. Si le rythme est parfois inégal et qu'il y a quelques facilités de scénario, on s'attache très facilement à ces huit sensitifs et leur plan pour déjouer une mystérieuse organisation qui les traque. Cette relation/communion entre les personnages est fascinante et on prend plaisir à suivre les histoires individuelles ainsi que la trame principale. La série s'arrête brutalement à la fin de la saison 2 (le coût du tournage étant prohibitif) mais Netflix a finalement proposé un ultime épisode de 2 heures, concluant la série. Malheureusement, ce très long dernier épisode est décevant  Quelques facilités, pas mal de "fan service" et surtout beaucoup trop bourré de bons sentiments. Mais malgré ce final raté (à mon sens), Sense8 reste une série originale et intéressante.

 

TED LASSO

 

Ted Lasso, un coach américain de soccer qui n'a aucune expérience dans le football (et qui ne connait même pas vraiment les règles) est, à la surprise générale, embauché par un club de foot de première division anglaise.  Auréolée de plusieurs distinctions (dont l'Emmy Award de la meilleure série comique et le Golden Globe du meilleur acteur dans une série comique pour Jason Sudeikis), Ted Lasso est la parfaite définition de la fiction feel good. Le personnage principal est tellement profondément bon qu'on ne peut qu'être de son côté. J'ai suivi les trois saisons avec plaisir mais je dois reconnaître que j'en attendais plus,  suite aux nombreuses récompenses et bonnes critiques. Certains seconds rôles sont caricaturaux et pas toujours bien joués et les passages de foot (pour le grand amateur que je suis) pas très réalistes. Reste une série agréable, attachante, pleine de bons sentiments et l'air de rien, ce n'est pas si fréquent.

 

 

UNDONE

 

Diffusée sur Amazon Prime Video, Undone avait à la base trois arguments pour me séduire: tout d'abord, elle est réalisée par les créateurs de Bojack Horseman, ce qui est un sacré gage de qualité, ensuite elle est courte (une saison, 8 épisodes de 23 minutes) et surtout, elle utilise la (rare) technique de la rotoscopie qui donne une identité unique au show. Le parti-pris artistique est à la fois fascinant et perturbant et sert parfaitement l'univers. De quoi ça parle d'ailleurs? Après un accident de la route qui a failli lui coûter la vie, Alma se découvre un nouveau rapport au temps et se sert de cette nouvelle capacité pour découvrir la vérité sur la mort de son père. Pour conclure, Undone est une série OVNI tant sur sa forme que sur le fond (voyage mystique? maladie mentale? don extraordinaire?) qui mérite qu'on s'y intéresse.

 

UPLOAD

 

Dans un futur où les humains sont capables de "s'uploader" dans la vie après la mort, Nathan, mort prématurément, est accueilli dans un paradis électronique par une certaine Nora. Il va lui falloir s'adapter... Voilà pour le pitch de cette série méconnue d'Amazon Prime. Bon, on va pas se mentir, ce n'est pas pour rien si Upload n'a pas décollé. C'est parfois un peu facile, cliché, le casting n'est pas très bon et l'intrigue sans surprise, avec notamment une amourette bien gentillette. Mais tout n'est pas à jeter pour autant: la série fourmille de bonnes petites idées sur la technologie de demain, l'univers est intéressant et les épisodes s'enchainent facilement. Et puis on ne va pas se le cacher, Andy Allo a beaucoup de charme. Bref, Upload a le mérite d'être un série courte somme toute assez fraiche, à découvrir si vous voulez passer un moment sympa et si vous n'êtes pas très regardant sur la subtilité.

VALIDÉ

 

Validé, c'est la dernière série Canal + (qui, il faut bien le dire, se trouve tout en haut des créateurs de programmes français) dans laquelle on suit l'éclosion explosive d'un jeune prodige du rap. Apash, pseudo artistique de notre personnage principal, va se retrouver, par un concours de circonstances et une bonne dose de courage et de talent, propulser nouvelle coqueluche du rap game français et son parcours pour réaliser son rêve va se retrouver semé d'embûches (entre les guerres d'égo, les connaissances nuisibles qui veulent croquer dans le gâteau et le passé qui fait des siennes). Si la série n'est pas parfaite (un jeu inégal, quelques facilités de scénario et parfois un manque de nuances), elle reste très efficace. On reste suspendu aux péripéties de notre héros, le son est bon et on nous montre le revers violent du disque d'or du monde du rap. Et puis en voilà une fin marquante ! 

 

WANDAVISION

 

Ayant une petite affection particulière pour Elizabeth Olsen depuis le très beau film indépendant Martha Marcy May Marlene, j'ai lancé cette série Marvel avec un a priori positif, d'autant que le traitement avait l'air plutôt original. Et je dois reconnaître que j'ai été agréablement surpris par les premiers épisodes, atypiques et audacieux, puisqu'ils sont sous la forme de programmes télévisés évoluant avec les âges et qui en font un véritable homme à la télévision et aux sitcoms. Malheureusement, la recette Marvel reprend rapidement ses droits pour nous proposer un scénario et des enjeux classiques. Et puis, c'est très personnel, mais je n'aime pas du tout Kathryn Hahn, la comédienne qui joue la méchante (un peu nulle). Après un départ rafraichissant, surprenant et prometteur donc, Wandavision m'a laissé un sentiment de gâchis. L'idée de Marvel de consacrer des séries à ses personnages secondaires est louable mais le résultat aurait pu être plus intéressant. 

 

WATCHMEN

 

Ayant adoré le film éponyme de Zack Snyder (2009) et ayant eu d'excellents échos de cette réalisation de Damon Lindelof, j'avais hâte de découvrir cette série Watchmen, tirée du célèbre roman graphique d'Alan Moore. Ce qui est d'ailleurs intéressant, c'est qu'il ne s'agit pas à proprement parlé d'une adaptation mais plutôt d'une suite qui raconte des évènements ayant lieu en 2019, des années après le scénario original qui se terminait en 1985. Si il faut apparemment avoir lu le matériau de base (ce qui n'est pas encore mon cas) pour profiter pleinement de cette mini série, il est tout de même appréciable de constater qu'elle ne ressemble pas à la plupart des Blockbusters Marvel ou DC dans le sens où elle prend son temps et propose un univers sombre, emballé dans une réalisation travaillée et accompagné d'une chouette B.O.. Si je dois avouer que je m'attendais à être plus scotché par le show, je reconnais la qualité de l'oeuvre.

 

THE WHITE LOTUS

 

Récompensée de plusieurs prix aux Golden Globes et Emmy Awards, The White Lotus a attiré mon attention. Surtout qu'il s'agit du quotidien des employés et des clients dans des établissements de luxe (Hawaï pour la première saison, l'Italie pour la seconde), ce qui me rappelle forcément mon expérience au Four Seasons George V.  Si le contraste employés/clients est plus présent (et intéressant) dans la première saison, j'ai globalement préféré la seconde (contrairement à la majorité des spectateurs), pour ses personnages plus hétérogènes et profonds, bien que le seul protagoniste à revenir de la saison 1 est la moins bonne comédienne, Jennifer Coolidge (Tanya). Les décors sont paradisiaques, la satyre est efficace mais je n'ai pas été suffisamment emballé pour m'enthousiasmer et recommander absolument cette mini-série. Bien mais pas indispensable.