Tournée théâtrale au Maroc
Rabat
Tanger
Casablanca
Dans leur regard
Netflix a de nouveau fait fort avec cette mini-série contant l'histoire vraie de l'une des plus grosses erreurs judiciaires à ce jour, à savoir cinq adolescents (quatre afro-américains et un hispanique) accusés de viol (l'affaire de la joggeuse de Central Park) alors qu'ils étaient en réalité innocents. Grâce à une distribution parfaite (les jeunes acteurs sont vraiment épatants) et un sentiment révoltant d'injustice qui s'empare rapidement du spectateur, on ne peut qu'être passionné et ému par le spectacle qui nous est proposé et le destin de ces jeunes hommes victimes d'un système judiciaire corrompu. Vraiment, ne passez pas à côté de ce petit bijou, qui est rapide à regarder (quatre épisodes) mais dont vous ne sortirez pas indemne tant Dans leur regard est bouleversant.
Unorthodox
Cette mini-série (4 épisodes !) (assez rare pour être souligné) (et c'est à encourager, c'est bien les mini-séries! :)) sur une jeune femme de confession juive ultra-orthodoxe qui, étouffée par les traditions, quitte New York pour vivre sa vie de femme libre à Berlin et qui voit très vite son passé la rattraper, est surtout marquante par son personnage principal, Etsy (et le physique atypique de sa brillante interprète Shira Haas) qui ose défier l'ordre établi en quête de liberté. Si le scénario n'a rien d'inoubliable, la plongée dans cette communauté ultra orthodoxe (très rigoureuse et cloisonnée) est intrigante pour qui n'est pas calé sur le sujet, comme moi. En cela, Unorthodox peut presque être assimilé à un documentaire sur cette communauté juive de Williamsburg. Si elle ne fait pas partie de mes coups de coeur, je ne regrette pas d'avoir découvert cette série instructive et glaçante, d'autant qu'elle est tirée d'une histoire vraie.
Severance
Attention, on tient du lourd ! Severance suit des employés de bureau qui ont subi une opération afin qu'ils ne conservent aucun souvenir du monde extérieur lorsqu'ils sont au travail et n'aient aucun souvenir de leur travail dès qu'ils le quittent. Forcément, au bout d'un moment, Mark S et son équipe vont voir leur double vie entrer en conflit. Dans un monde professionnel aussi loufoque qu'effrayant, Severance propose une série d'anticipation extrêmement réussie, tant par son esthétique (réalisation, décors) que par son écriture (intrigue, personnages) (mention spéciale à l'inattendue romance entre John Turturro et Christopher Walken) . Cet univers absurde et atypique ne manque pas de mystère, nous tenant tout du long en haleine (quel incroyable dernier épisode de la saison 1!). Un série dystopique unique et brillante qui marque les esprits et s'impose comme une référence du genre. Vite, la suite !
4211km
4 211 km c’est la distance entre Paris et Téhéran, celle parcourue par Mina et Fereydoun venus d'Iran pour se réfugier en France après une révolution qu’on leur a volée. Yalda leur fille, née à Paris, nous raconte leur exil, leur combat pour la liberté, l’amour d’un pays et l’espoir d'un retour. Elle nous balade entre ses deux mondes : sa famille, des déracinés qui ne se plaignent jamais, et la société française dans laquelle elle cherche désespérément sa place.
Lauréat - entre autres - du meilleur spectacle du théâtre privé aux Molières 2024, 4211km m'avait une première fois échappé au festival d'Avignon. Mais j'ai enfin pu combler cette frustration au théâtre Marigny pour découvrir une jolie pièce, essentielle, actuelle, pudique et forte à la fois.
Prix du public
Gretel & Hansel à Bry-sur-Marne
Super représentation de GRETEL & HANSEL dans la belle salle du théâtre de Bry-sur-Marne devant 200 personnes. Et le plaisir de découvrir que le théâtre a bien travaillé niveau communication avec notre affiche sur les colonnes de la ville et une salle pleine.
Les Projos de Greta
Le cinéma Luminor accueillait une soirée courts-métrages organisée par Les projos de Greta sur le thème "Tout pour mon père". Mon film "La métaphore du gobelet" était sélectionné et une partie de l'équipe a échangé avec le public.
Séances de rattrapage
Avant d'attaquer une nouvelle série, je voulais rattraper mon retard sur trois autres (pépites) pour lesquelles de nouvelles saisons étaient sorties ces derniers mois :
- la formidable THE CROWN dont les saisons 5 et 6 traitent des dernières années du règne de la reine Elisabeth II ainsi que du duo/duel prince Charles / Diana. Comme d'habitude, le casting est entièrement renouvelé et il est une nouvelle fois épatant (Elizabeth Debicki en Diana est incroyable!) (et même si le choix est surprenant, c'est un plaisir de retrouver le charismatique Dominic West en Charles) (et Imelda Staunton en reine est évidemment parfaite). Tout est toujours aussi élégant, subtil et intéressant. THE CROWN est dans mon top 10 et n'est pas près d'en bouger.
- INVINCIBLE saisons 2 et 3 : après une excellente première saison, j'étais curieux de découvrir la suite de cette excellente série animée super-héroïque. Si l'animation n'est pas la qualité principale, on prend toujours un réel plaisir à suivre les aventures de Mark. Amusante, touchante et terriblement efficace, INVINCIBLE s'avère une franche réussite sur la durée, et propose même deux derniers épisodes aussi violents que spectaculaires.
- création originale Canal+, HIPPOCRATE est un petit bijou sous-côté. J'avais été complètement conquis par la saison 1, j'ai dévoré les deux suivantes avec un réel plaisir. Formidablement écrite et interprétée, HIPPOCRATE est une série puissante, humaine, sensible, aux personnages profonds et attachants. Une merveille.
Denali
Le mardi 4 juin 2019, Cynthia Hoffman, 19 ans, est retrouvée morte, ligotée et bâillonnée dans la rivière Eklutna en Alaska. Elle a été abattue d’une balle dans la nuque. Les derniers à l’avoir vue sont Denali Brehmer, 18 ans, et Kayden McIntosh, 16 ans. En les interrogeant, les détectives vont mettre à jour une sordide histoire dont les adolescents sont autant victimes que coupables. Découverte au théâtre du Vésinet, cette pièce, tirée d'une histoire vraie glaçante, est d'une impressionnante efficacité et ses nominations aux Molières 2024 ne sont pas volées. La mise en scène notamment est absolument brillante et bourrée de bonnes idées, avec ce découpage en épisodes et ses clins d'oeil malins aux plates-formes de streaming ou encore la musique jouée en direct. Un thriller théâtral original, glaçant, contemporain et audacieux qui m'a incontestablement séduit.
Street art
Quelques oeuvres street art intéressantes que je n'avais pas encore dans ma collection et croisées dans les rues d'Île-de-France et de Marseille dernièrement.
Exposition Trésors de banlieue
Gennevilliers organise un événement culturel rassemblant les contributions de 70 collectivités et propose près de 250 œuvres (peintures, sculptures, photographies,...), issues de collections publiques rarement dévoilées. Voici quelques oeuvres street art aperçues durant l'exposition:
Et j'ai été aussi particulièrement scotché par deux autres oeuvres :
- la peinture (huile sur toile) Scène de canotage à Bry-sur-Marne de Ferdinand Gueldry. En image, ça ne lui rend pas auant justice mais j'étais fasciné par la qualité des effets de réflexion sur l'eau et la précision du personnage au premier plan.
- l'incroyable photographie Tête en l'air 130 (prise à Guyancourt) de Jérôme Cherrier. Sa composition et ses couleurs m'ont d'abord fait penser à une peinture tant le résultat parait surréaliste (et magnifique!).
Les Caprices de Marianne
Le jeune Cœlio rêve de conquérir Marianne. N'osant l'aborder, il tente d'utiliser l'entremise de son ami Octave, bon-vivant et cousin du mari de Marianne, Claudio. Marianne reste indifférente à Cœlio, mais tombe amoureuse d'Octave. Octave, d'abord indécis, choisit la loyauté et envoie Cœlio au rendez-vous obtenu. Concernant la dernière partie, je vous laisse découvrir. ;) Les caprices de Marianne est une pièce (brillamment) écrite par Alfred de Musset et mise en scène par Philippe Calvario, interprète d'Octave. Si j'ai eu parfois un sentiment de jeu un peu scolaire et inégal m'empêchant de me plonger totalement dans l'émotion de la pièce, la mise en scène était efficace, proposant quelques beaux tableaux, et le texte de grande qualité.
Bref.2
Après une première saison ayant un incroyable succès inattendu en 2011, Kyan Khojandi remet le couvert presque quinze ans plus tard. J'avais découvert un peu sur le tard ce phénomène télévisuel et j'avais été séduit par le ton, la fraicheur et la dynamique de montage. J'étais curieux de voir ce que les auteurs avaient dire après cette décennie passée, comment ils allaient se renouveler et passer du format court à des épisodes de 40 minutes. Force est de constater que le défi est relevé haut la main, grâce à la finesse de l'écriture, le subtil mélange d'humour et d'émotion, le charme d'une certaine mélancolie qui s'en dégage et surtout les nombreuses et brillantes idées de mise en scène. Bref, une totale réussite (d'autant que je pense être dans le coeur de cible) et hâte de découvrir Bref.3 dans 15 ans !
Les Collectionnistes
Enthousiasmé par le talent de jeunes artistes (qu'on ne qualifie pas encore d'Impressionnistes) nommés Monet, Renoir, Degas, Pissarro, entre autres, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux, achète leurs oeuvres sans compter jusqu'à ce que les huissiers frappent à sa porte ! Si elle ne s'appuie pas sur une mise en scène mémorable, cette pièce, mettant en lumière le rôle fondamental d'un marchand méconnu dans le succès de grands peintres en devenir, est intéressante, plutôt bien écrite et interprétée (notamment par l'excellente Christelle Reboul). Un agréable moment donc mais pas au point de marquer durablement mon esprit.
Exposition Chiharu Shiota
La Grand Palais accueillait une exposition qui attirait ma curiosité. En effet, j'avais entendu parler de cette artiste plasticienne japonaise, connue pour ces grandes installations faites de fils de laine entrelacés. Ce sont clairement les éléments les plus intéressants de cette expo. En effet, je suis assez vite passé sur les photos, vidéos de performance ou documents d'archives pour me concentrer sur ces grandes salles remplies de si nombreux fils, rendant ces tableaux aussi impressionnants que fascinants.
Exposition Liljefors
Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle. En effet, ce peintre suédois spécialisé a consacré son talent à la nature et aux animaux qui la peuplent. Et le Petit Palais lui a réservé une exposition d'une centaine d'oeuvres, toutes d'une grande finesse technique. Si la peinture animale me touche moins que des oeuvres représentant des personnages, des scènes marquantes ou de beaux paysages, on ne peut que saluer le talent évident de Bruno Liljefors tant les animaux qu'il peint sont d'une précision bluffante. Il est un peu le précurseur du photographe animalier.
Mochis faits maison
Pour Noël, ma chérie, connaissant ma passion pour le mochi, m'a offert un atelier de fabrication de daifukus (le mot signifie grande chance en japonais) chez la patissière Agatto. Par rapport au mochi, le daifuku ajoute une farce, souvent composée de pâte de haricots rouges sucrée. Nous avons donc appris à créer cette petite boule de riz gélatineux fourrée à la ganache de sésame, de cacahouète, de thé, de fraise ou de chocolat et le résultat était... incroyable ! Ne faites pas attention à ma vieille tête ou au visuel pas enthousiasmant mais chacun de ces mochis était un véritable délice, tant en terme de saveur que de texture. Ça valait la peine de se tartiner de farine tout le buste, c'était un régal !
SUPERNUL, version Nikon
J'ai le plaisir de vous présenter SUPERNUL, court-métrage écrit et réalisé par mes soins en lice au NIKON FILM FESTIVAL. Cette année, le défi était de faire un film de 2min20 maximum sur le thème "super-pouvoir".
Si vous voulez nous donner de la (super) force, n'hésitez pas à partager et à voter.
Pour voir (et soutenir) le film, ça se passe en dessous :
Street art à la piscine
La (très belle) piscine Molitor propose, pour la deuxième fois, une exposition de street art invitant des dizaines d'artistes du monde entier à proposer une oeuvres dans les cabines du bassin intérieur. Et, petit plus sympa, une visite guidée est possible pour profiter au maximum de cette balade artistique très agréable.
Passeport
Je dois reconnaître que je suis allé voir Passeport avec un a priori négatif. Pourtant, j'ai beaucoup apprécié toutes les pièces d'Alexis Michalik, à l'exception de la dernière, une commande, Les Producteurs. Je craignais que cette nouvelle commande soit opportuniste et pleine de bons sentiments, en raison de son sujet. Issa, jeune Érythréen laissé pour mort dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Alors que le seul élément tangible de son passé est son passeport, il entame une longue quête semée d’embûches afin d’obtenir un titre de séjour, entouré de compagnons d’infortune. Au final, même si elle ne fait pas partie de mes pièces préférées de son auteur/metteur en scène, Passeport reste efficace, Alexis Michalik maitrisant indéniablement la formule d'une pièce à succès. Mais cela a aussi sa limite, dans la mesure où même si la mise en scène est bonne, elle est sans surprise pour qui connait son oeuvre. Quelques facilités par ci par là mais un spectacle de qualité.
La guigne
Le début d'année commence plutôt bien niveau guigne. Après avoir reçu un coup de fil d'une agence pour me confirmer avoir été retenu pour une publicité (avec le cachet sympa), je reçois un contre-appel le lendemain pour me dire que mon rôle est finalement coupé. Quelques jours plus tard, après une selftape réussie, on m'annonce que je passe de figurant à petit rôle avec 3/4 répliques sur sur une série HBO. Le jour du tournage, à cause d'un timing serré, la scène est coupée. Super.
Samuel
Dans Samuel, on suit le quotidien et les étâts d'âme de... (attention, accrochez-vous bien) Samuel, enfant de 10 ans via son journal intime. Cette série animée créée par Émilie Tronche et diffusée sur Arte a de multiples qualités. La première est qu'elle se regarde très facilement grâce à ses (21) épisodes de 5 minutes. Et si elle se regarde si facilement, c'est parce que, deuxième qualité, elle est très attachante. OK, on va dérouler la liste des autres qualités en vrac : même si Samuel capte parfaitement l'état d'esprit et les problématiques d'un enfant de 10 ans, c'est une oeuvre universelle, tout le monde peut s'y retrouver. Le style graphique et l'animation sont simples mais ont une vraie identité. Enfin, la bande originale est qualitative. Bref, cette mini-série se déguste comme un petit bonbon car on a tous été, à un moment donné, à la place de Samuel.
Exposition street art
« 100% Paper III » est, comme son nom l'indique, la troisième édition de l'exposition collective (signée Hopare en collaboration avec Urban Signature) mettant en avant des artistes ayant tous travaillés sur du papier (papier découpé, papier indien, papier fine art...) . Une grande galerie parisienne du 3ème arrondissement accueillait environ 300 oeuvres dont voici celles qui ont le plus retenu mon attention :
Exposition Borghese
Après un an de travaux, le (superbe) musée Jacquemart André propose une exposition un ensemble d’œuvres majeures (une quarantaine) de la galerie Borghèse, réunissant des artistes célèbres de la Renaissance et de la période baroque rarement prêtées à l’étranger, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse, Antonello da Messina et Bernin. Par ses goûts, sa curiosité et son éducation, Scipion Borghèse a pu rassembler quelques-uns des plus beaux chefs-d'œuvre des artistes de son temps. La Villa (devenue aujourd'hui Galerie) était un vrai temple de l'art, et symbole de la puissance économique et culturelle de l'Italie.
Sausage Party : Bouff'Land
Ne vous fiez pas à ses personnages mignons, Sausage Party (adaptation en série d'un film sorti quelques mois plus tôt) n'est pas à mettre entre toutes les mains, et surtout pas celles de vos enfants. En effet, les créateurs (parmi lesquels Seth Rogen) n'y vont pas avec le dos de la cuillère niveau potache, avec en point d'orgue une partouze entre aliments ou même une scène de sexe entre un homme et... une saucisse (oui, oui). Après avoir exterminé l'Humanité, les aliments tentent de créer leur propre société. L'occasion pour les auteurs de mettre en place une satire sociale dénonçant le capitalisme et les manoeuvres politiques et médiatiques. Mais la série ne décolle jamais vraiment, son humour régressif vous arrachera parfois un sourire mais rien de bien marquant non plus. En clair, on reste sur sa faim.
Exposition Ribera
Quelle superbe exposition au Petit Palais de nombreuses oeuvres de Jusepe de Ribera (1591-1652), première retrospective française jamais consacrée à ce peintre espagnol ayant fait carrière en Italie et considéré comme l'héritier du Caravagisme. Il maitrise à la perfection le réalisme, le clair-obscur et généra un courant pictural particulier, le ténébrisme, caractérisé par un air exaspéré, une représentation violente et brutale de la réalité. Plusieures oeuvres sont marquantes, parmi lesquelles Saint-Jérôme et l’Ange du Jugement, La Femme à Barbe, Le Jugement de Salomon ou encore Couronne d’épines.
Auto-congratulations
Après mon auto-congratulations pour ma moyenne annuelle de nombre de pas en 2024, voici une deuxième satisfaction avec ces 500 jours d'affilée sur DuoLingo. Alors certes, je n'ai pas la sensation de progresser de manière évidente mais je reste régulier dans la démarche. :)