Bilan ciné 2022
Qui dit fin d'année dit bilan ciné. Mon top 10 2022 se compose donc ainsi, sans ordre particulier (sauf le premier) :
- RRR, plus grosse claque ciné de l'année. Un spectacle total et hallucinant pendant plus de 3h. Du cinéma comme seul Bollywood peut le faire, parfois kitsch pour notre culture mais tellement fou, il faut le voir pour le croire.
- Coupez!, ovni cinématographique, qui gagne en qualité à chaque minute pour finir en apothéose.
- Freaks out, étonnant film fantastique italien.
- Avatar, la voie de l'eau, expérience technologique incroyable, haletante, d'une beauté folle (que n'arrivent même pas à gâcher un scénario faiblard et un manichéisme bien surligné).
- L'innocent, excellente surprise de Louis Garrel, à la fois drôle et émouvante.
- Leila et ses frères, passionnant drame familial, qui confirme encore un peu plus la qualité du cinéma iranien.
- Elvis, biopic flamboyant et captivant du King, sous la houlette du très doué Baz Luhrmann.
- La nuit du 12, un polar français subtil et glaçant sur la violence faite aux femmes.
- Decision to leave, thriller romantique coréen d'une grande beauté, par l'inévitable Park-Chan Wook.
- Mes frères et moi, un premier film touchant et juste sur la fin de l'enfance.
Et allez une petite mention spéciale pour le très drôle film d'animation Tous en scène 2 et le film espagnol El buen patron.
Teaser récapitulatif projets ANKA Films
Pour conclure cette année en beauté, Michael et moi avons le plaisir de vous présenter une bande-annonce récapitulative de toutes les sélections en festivals pour nos projets ANKA Films sur la période 2021/2022.
Merci donc à tous ceux qui nous ont épaulés sur ces courts-métrages et webséries chers à nos coeurs.
Ça brille !
Le jardin des plantes accueille régulièrement des expositions illuminées. J'avais vu les précédentes, j'ai donc poursuivi la tradition avec celle de cette année intitulée "Mini-mondes en voie d'illumination". Cette balade nocturne nous emmène à la rencontre des petites (voire très petites) bêtes qui peuplent les prairies, mares et forêts de France, ou encore habitent notre corps. Et c'est toujours un moment agréable.
Noël à Marseille
On peut dire ce qu'on veut hein mais passer les fêtes de fin d'année à Marseille, c'est quand même réjouissant. Une vue imprenable depuis le belvédère de Sugiton après une belle balade depuis Luminy sous le soleil et je crois qu'on peut parler sans exagérer de bonheur.
Ça tourne !
Dans le cadre du festival Nikon, j'ai écrit le court-métrage Passable et ai confié la réalisation à mon ami Jérôme. Cela a été très difficile de trouver une école qui nous accepte en son sein mais une fois cet obstacle passé, nous voilà enfin arrivés au jour de tournage. Après une matinée glaciale (-4° quand même) à tourner en extérieur, nous avons pu tourner dans de meilleures conditions dans l'école.
Maintenant place à la post-production, hâte de découvrir le résultat !
Baptême de chute libre indoor
Direction la Villette pour tester, en compagnie de Pierre-Yves, la chute libre indoor. Enfermé dans une grande soufflerie verticale avec un moniteur, nous voilà détaché de la terre ferme, comme si on flottait. Les sessions sont très (trop) rapides, seulement 1 minute, mais c'est tout de même beaucoup plus physique que cela en a l'air et les sensations sont plutôt sympas.
Un expérience amusante donc.
Shooting pub à la neige !
Pour mon plus grand plaisir, voilà que je retrouve ma super famille virtuelle de la précédente campagne Bouygues. Cette fois-ci, changement de décor pour nous retrouver dans un incroyable chalet à Megève, entouré d'un épais manteau blanc. Encore une fois, c'était un shooting bien agréable. Et cette fondue incroyable suivie d'une raclette de premier ordre le lendemain ont aussi contribué à cette excellente parenthèse enneigée.
Gretel, Hansel & les autres
Vous le savez, je joue dans la pièce Gretel & Hansel, mise en scène par mon amie Aude. Quand cette dernière me propose d'aller au théâtre de la Colline découvrir Gretel, Hansel et les autres, une pièce jeune public qui n'a rien à voir avec la nôtre (mais un peu quand même, forcément), la curiosité est trop forte. Nous voilà donc mêlés à des groupes de scolaires (des enfants qui nous ont déjà vu jouer nous reconnaissent d'ailleurs) (petit moment de fierté) pour découvrir cette très belle création. Sur une belle scène, avec un budget certainement confortable et de chouettes idées de scénographie, on est sortis de la salle des étoiles plein les yeux, grâce à un joli texte, une mise en scène inventive, de bons comédiens et un univers plein de poésie. Des spectacles comme ça, on en redemande !
Photo incroyable
J'ai bloqué quelques minutes sur cette photo que je trouve, de par son contexte, aussi incroyable que dramatique et fascinante.
La vie de château pour Gretel & Hansel
C'est dans le château (oui, mesdames et messieurs) de Morsang-sur-Orge que nous avons posé nos converses pour trois représentations de Gretel & Hansel. Et trois complètes s'il vous plait. Un cadre original et agréable donc, un public conquis, voilà le cocktail qui donne des comédiens heureux.
H
Je connaissais bien sûr H puisqu'elle est sortie pendant mon adolescence et qu'il était difficile de passer à côté mais je n'avais vu jusqu'à présent que des extraits. Vingt ans plus tard, j'ai donc décidé de rattraper mon retard et de visionner les quatre saisons des aventures de Jamel, Eric et Ramzy, les trois employés les moins doués (sans compter l'incroyable Pr. Strauss) d'un hôpital qui servira de décor principal. Si la série est globalement drôle et portée par le capital sympathie de ses personnages, il faut reconnaître que l'humour a parfois mal vieilli, la faute à de nombreuses blagues qui passeraient beaucoup moins bien à notre époque (puisqu'elles seraient certainement considérées comme racistes ou sexistes). Mais il n'est pas rare de sourire devant la bêtise des protagonistes ou quelques punchlines bien senties.
Semaine des premières
Cette semaine, j'ai fait deux expériences pour la première fois : je me suis essayé à l'escalade (en intérieur) et j'ai dirigé trois ateliers d'improvisation pour des groupes de jeunes (6-8 ans / 8/10 ans et 11/15 ans) en remplacement express de mon amie Aude, malade.
Les deux étaient énergivores mais fort sympathiques.
Visite street art en appartements
Le Colors Festival propose une exposition street art, intitulée Road map, qui a le mérite de sortir des sentiers battus en permettant de découvrir les oeuvres de 25 artistes disséminées dans trois appartements du quartier Saint-Germain. Quelques belles oeuvres, avec des techniques aussi diverses que variées, et de chouettes jeux de mots, bref, le street art comme on l'aime.
The Sandman
Après des années d'emprisonnement, le Seigneur des Rêves commence son périple à travers les mondes pour retrouver ce qu'on lui a volé et récupérer son pouvoir. Tel est le synopsis de l'adaptation en série du roman graphique de Neil Gaiman, qui aurait pu s'avérer très intéressante, si elle n'était pas gangrénée par de nombreux défauts. Si le côté fantastico-gothique et l'univers du royaume des rêves m'attiraient, j'ai assez vite déchanté. Si il y a un gros problème de charisme général, le personnage principal (Morphée), en est la figure emblématique. Avec son look de chanteur de The Cure version cheap et son caractère exaspérant, on ne s'attache jamais à lui. Les autres personnages ne sont pas en reste (on a droit à la version de Lucifer la moins impressionnante de tous les temps) et le rythme plombant n'aide en rien. Restent quelques belles images et un corbeau sympa (meilleur personnage, c'est dire). Vous l'aurez deviné, je m'arrêterai à cette saison 1.
Cours de mixologie
Pour nos anniversaires respectifs, on s'est offerts avec Eric un cours de mixologie. Nous avons donc appris à préparer 4 cocktails :
- l'Espresso Martini (à base de Vodka, de liqueur Cold Brew, de liqueur de café et un shot d'espresso),
- le Whisky Sour (à base d'eau-de-vie, de jus de citron, de sirop de sucre, de blanc d'oeuf et traits de bitter Angostura),
- le Daïquiri (à base de rhum blanc, de jus de citron vert et de sirop de sucre),
- et le Negroni (à base de Gin, d'Amer Baccae, de Vermouth rouge et d'un zeste d'orange) qu'on a emporté dans une fiole pour jouer les alcooliques.
Comme on devait boire nos créations, on ne marchait pas super droit à la fin.
Mention spéciale pour le Whisky Sour et le Daïquiri pour ma part.
Les Producteurs au Théâtre de Paris
Étant un grand amateur des précédentes pièces d'Alexis Michalik (notamment les exceptionnelles Le cercle des illusionnistes et Le porteur d'histoires), je me réjouissais de découvrir sa dernière mise en scène, d'après le musical de Mel Brooks, même si j'avais eu quelques échos décevants. Malheureusement, même si il y a des scènes réussies et de bons comédiens, j'ai été déçu par l'écriture, qui a plutôt mal vieillie et qui aurait mérité une adaptation plus en profondeur. Je n'ai pas retrouvé la poésie, l'inventivité et l'émotion des autres pièces et c'est pour cette raison que c'est l'oeuvre de Michalik que j'ai le moins appréciée.
Les Anneaux de Pouvoir
Série la plus coûteuse de l'histoire (à ce jour), Les anneaux de pouvoir, qui prend place dans l'univers du Seigneur des anneaux, était attendue de pieds fermes par les nombreux fans de la saga de Tolkien (dont je ne fais pas spécialement partie). J'aime bien l'univers, les différentes races et les films m'avaient séduits à leur sortie mais je ne suis pas un accro du Seigneur des anneaux. Je me suis donc lancé dans la série sans en attendre monts et merveilles, d'autant que j'avais entendu une majorité de retours négatifs. Au final, malgré d'évidents problèmes de rythme, d'enjeux et de charisme, je n'ai pas trouvé cette saison d'exposition si barbante que sa réputation le laissait entendre. Mais effectivement, si les images sont belles, la série aurait mérité d'être beaucoup plus épique . Pour la saison 2 ?
Égérie Bouygues !
Après un shooting hyper agréable à Marseille au printemps, les photos de la campagne publicitaire Bouygues sont sorties. Vous avez donc peut-être aperçu ma p'tite tête dans diverses situations en boutiques Bouygues ou sur Internet.
Retour sur scène !
Je parlais de plaisir cinématographique juste avant, il est à présent question de plaisir théâtrale pour la reprise de notre pièce Babïl dans le très chouette Théâtre Douze, situé non loin de chez moi, à Porte de Vincennes. Une très belle salle, un bel accueil et de nombreux spectateurs, voilà trois bonnes raisons de partager notre bonheur sur scène.
Marseille Web Fest
Quel plaisir de voir un de mes bébés projeté sur mes terres, à Marseille, dans le joli nouveau cinéma Artplexe, à l'occasion du Marseille Web Fest, festival international dédié aux web séries !
Cyberpunk Edgerunners
Subitement orphelin, David Martinez essaie de survivre dans une ville du futur obsédée par la technologie et les modifications corporelles. Ayant tout à perdre, il choisit de rester en vie en devenant un edgerunner - un hors-la-loi mercenaire également connu comme un cyberpunk. Histoire indépendante tirée de l'univers du jeu vidéo Cyberpunk 2077, Edgerunners est une série courte réussie. Le dynamisme, la musique et plus globalement l'univers sont ses points forts, alors que la qualité variable de la direction artistique ou le scénario léger sont ses points faibles. Fort de sa violence décomplexée et de son intensité, Edgerunners se consomme sans bouder son plaisir, mais ne peut rivaliser avec le bijou qu'est Arcane.
Le roi de la merguez !
Pour le compte de diverses vidéos institutionnelles pour le supermarché Match, me voilà projeté à Villeneuve-d'Ascq pour interpréter un employé (ici, en boucher). On a tourné dans une ambiance chaleureuse (malgré la fraicheur du magasin) des versions négatives et positives de diverses mises en situation pour former les employés.
On se sent petit !
Ma cousine Estelle étant de passage à Paris pour le week-end, nous sommes allés à l'exposition Sciences Expériences au Cours Saint-Emilion. L'occasion de faire la connaissance de Robert Pershing Wadlow, l'homme le plus grand ayant existé dans l'Histoire moderne et dont la taille a pu être vérifiée et attestée. Robert Wadlow a atteint la taille de 2m72 pour un poids de 199 kg à sa mort, à 22 ans (1940). Il mesurait déjà 2m à 11 ans et, à l'âge adulte, il chaussait du... 71.
À part cette surprenante rencontre, l'exposition était plutôt intéressante, malgré de nombreux détails techniques qui flirtaient avec l'amateurisme.
Exposition Oskar Kokoschka
C'est la tradition, quand la maman est à Paris, on se fait au moins une exposition. Cette fois, c'était celle du peintre expressionniste viennois Oskar Kokoschka au Musée d'Art Moderne de Paris. Son style assez particulier était considéré comme de l'art dégénéré par les nazis, qui ont enlevé certaines de ses toiles des musées allemands. Pour l'anecdote, les deux derniers tableaux que j'ai pris en photos représentent le port de Marseille.
Nouvelle expérience !
Puisque ma maman venait me rendre visite quelques jours et qu'elle aime bien la relaxation, je lui ai proposé qu'on teste une nouvelle expérience: le gong bath. Le principe: on s'allonge comme pour faire une sieste et une sonothérapeute tape dans des gongs de tailles diverses, nous laissant nous imprégner des vibrations pour un massage sonore. Si l'expérience était relaxante, je n'ai vraiment senti de réactions en direct dans mon corps. À réessayer ?
Le week-end de l'enfer
Pour mes 40 ans, mon ami Pierre-Yves m'a offert un week-end au Futuroscope. C'était son rêve de gosse d'y aller. Bon, j'y étais déjà aller ado et j'avais trouvé ça déjà un peu dépassé. Mais plus de 20 ans après, ça aurait pu évoluer, n'est-ce pas ? Bah pas vraiment, en fait. Le cadeau partait d'une bonne intention (merci mec!) mais on a souffert pendant deux jours (surtout PY qui s'attendait à en prendre plein les yeux). Passons la pluie, la crève et les queues de minimum 45 minutes et attardons nous plutôt sur ces attractions vieillotes, se ressemblant toutes et durant 1min30. On avait tout fait en une journée, notre train de retour était le lendemain à 22h30. Donc c'était looong. La meilleure attraction était en fait l'hôtel et le petit déjeuner sympa. Ringardoscope.
Au revoir, légende !
Je suis d'un oeil distrait l'actualité du tennis mais j'ai toujours eu beaucoup de respect et de sympathie pour les deux rivaux, Roger Federer et Rafael Nadal. Deux légendes de ce sport aux styles bien différents mais toujours humbles et professionnels. À l'image de Messi et Cristiano Ronaldo, leur rivalité et leur course aux titres étaient incroyables. Aussi, l'annonce de la retraite de Roger Federer m'a forcément fait une pointe au coeur. Et son ultime match, en équipe avec Nadal, se terminant par les larmes de ses deux grands champions et amis, reste selon moi l'une des plus belles images du sport de ces dernières années.
Voyage à Budapest !
Cela devait faire au moins dix ou quinze ans qu'on s'était dit avec mon ami Julien "il faut qu'on aille à Budapest". Ni une ni deux (...), nous voilà dans la capitale hongroise ! Au programme, beaucoup de marche, de la pluie, de la marche sous la pluie, du goulasch, un verre dans le très chouette bar de ruines Szimpla Kert, la basilique Saint-Étienne, un goûter au Four Seasons, la place des héros, un coup de coeur pour le joli restaurant Hilda, le parlement de nuit, un tour dans un bus amphibie, une ballade dans le bastion des pêcheurs et deux sympathiques passages dans les bains thermaux Szecheny et Gellert. Un bon séjour en somme.
Voici au passage un peu de street art hongrois :
Caméra casque
Alors chacun son style hein mais si quelqu'un veut bien m'expliquer à quel moment le propriétaire de notre airbnb à Budapest s'est dit: "Tiens, oui, une photo de saucisses et de barbaque sera du plus bel effet dans mon intérieur!"
ARCANE
Alors là, je n'ai pas peur de parler de COUP DE COEUR. Et pourtant, je ne m'y attendais pas. Tiré du jeu vidéo à succès League of Legends (qui ne m'intéresse pas), Arcane a finalement attiré ma curiosité suite aux nombreuses bonnes critiques et autres récompenses. La série met en scène l'équilibre précaire (entre la riche cité de Piltover et les bas-fonds du district de Zaun) menacé par la création de Hextech, une technologie permettant à quiconque de contrôler l'énergie magique. Dans cette atmosphère tendue, deux sœurs au passé complexe - Jinx et Vi - verront leurs valeurs et croyances respectives remises profondément en question. C'est simple, tout est une (formidable) réussite dans Arcane: la sublime direction artistique, l'incroyable animation, la richesse de l'univers et des personnages, la réalisation inspiré, l'excellent jeu d'acteurs (oui, oui) ou encore la B.O. de qualité. Un coup de coeur je vous dis!
Caméra casque
Dans le cadre du tournage d'un film institutionnel pour la Chambre de Commerce et d'Industrie, j'ai pu tester le casque P.O.V. (Point of vue) ("Point de vue" donc pour ceux qui sont vraiment très très mauvais en anglais) qui, comme son nom l'indique, permet de filmer en vue subjective, comme si la caméra était placée dans les yeux du comédien. Pas forcément toujours confortable (le casque écrase un peu le crâne) (et on louche avec l'écran à deux centimètres de nos yeux), l'expérience était en tout cas intéressante. Technique à garder dans un coin de la tête pour un futur projet...
Tournage à l'opéra
Il y a des décors de tournage plus chouettes que d'autres... L'Opéra Garnier par exemple, ça envoie du lourd.
Le Roi Lion sur scène!
Pour mon anniversaire, mon ami Aubry m'a offert des places pour découvrir Le Roi Lion sur la scène du théâtre Mogador, spectacle sur lequel il travaille en coulisses. Le résultat est plutôt impressionnant avec de magnifiques tableaux, des costumes colorés et inventifs et beaucoup de talent pour nous faire revivre en live le chef d'oeuvre de Disney qui nous a tous marqué il y a de nombreuses années. Un très gros et beau show que je recommande de découvrir en famille.
La rentrée avec Gretel & Hansel !
Surprise sympa de la rentrée, notre pièce Gretel et Hansel se retrouve dans les manuels de français et sera étudiée par les élèves de 5ème.
On est très fiers et très honorés et on espère que les élèves passeront un bon moment avec nous!
Séries estivales
Durant ce mois d'août, j'ai visionné trois séries :
- ONLY MURDERS IN THE BUILDING : Avant que mon abonnement Disney+ ne s'achève, j'ai découvert les deux saisons de Only murders in the building. Trois inconnus vivant dans le même immeuble, fans de podcasts sur les affaires criminelles, se retrouvent liés à un meurtre dans la vie réelle et décident de résoudre l'affaire. Pourtant plébiscité, je suis perplexe sur le jeu des comédiens principaux, avec notamment un Martin Short qui cabotine à mort et une Selena Gomez mono-expressive (avec une voix qui me crispe un peu). S'il ne faut pas y chercher une quelconque crédibilité, la série, légère et fraiche, se suit sans déplaisir grâce à son charme rétro et son trio de personnages qui finit par être un peu attachant. Sympathique mais dispensable.
- TEKKEN BLOODLINE : Même si ce n'est pas mon jeu de combat favori (je suis un adepte de King of Fighters et Street Fighter), j'ai quand même grandi avec les 7 jeux Tekken sortis à ce jour. Monument du genre et peuplé de nombreux personnages charismatiques, le soft de Namco se voit donc adapté en courte série sur Netflix. Si le graphisme n'est pas incroyable (ces ombres triangulaires me perturbaient, au passage) et l'histoire vraiment quelconque, c'était amusant de voir tous ces personnages que je connais en pixels depuis tant d'années se battre en animé. À réserver plutôt aux fans, donc.
- BROOKLYN NINE-NINE (ultime saison) : Et oui, la dernière saison de ma série chouchou est sortie, et c'est un crève-coeur. Oui, Brooklyn 99, c'est (brillamment) absurde, c'est (génialement) débile mais je suis ému que ça s'arrête. C'est une des rares séries que j'aurais aimé voir durer une éternité tellement je la trouve drôle et que je me suis attaché à ses personnages. La série est réussie du début à la fin et cette saison ne déroge pas à la règle. Goodbye my love, c'était incroyable.
Vos papiers s'il vous plait!
Pour les besoins d'un tournage pour une série télévisée, j'ai enfilé un costume de gendarme pour incarner le brigadier-chef Coulomiers (oui, on m'a donné un nom de fromage, la classe).
En Thérapie
Se déroulant en quasi huis-clos tout au long des 35 (!) épisodes de cette première saison, En thérapie, la série d'Eric Toledano et Olivier Nakache, suit le déroulé de sept semaines de séances de cinq patients (un épisode par séance), suite aux attentats du Bataclan, en novembre 2015. Si le jeu d'acteurs est globalement très bon (mention spéciale à Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry) (j'ai en revanche pas accroché au jeu de l'adolescente), j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, souvent très agressifs et défiants face à leur psychanalyste. Le concept reste toutefois original et intéressant, l'écriture est de qualité et les traumas des patients peuvent parler aux spectateurs. Il s'agit donc d'une bonne série mais je m'arrêterai à cette première saison, la faute à un manque d'empathie pour les personnages, un trop grand nombre d'épisodes et une certaine redondance qui finit par s'installer.
40 ans. Bim !
Il fallait bien que ça arrive un jour, la nouvelle dizaine a pointé le bout de son vieux nez en ce 31 juillet.
Roooo, le temps passe si vite !
(ça y est, je parle comme un papy)
Merci pour vos appels et messages d'anniversaire qui m'ont aidé à passer ce cap (que dis-je un cap, c'est une péninsule!) redouté de la fin de la jeunesse sans prendre une ride !
C'est Marseille, bébé!
Cela faisait de nombreuses années que je n'étais pas retourné sur les îles du Frioul, archipel marseillais rattaché au 7ème arrondissement. Après un petit tour en bateau depuis le vieux Port, nous voici à l'endroit réputé comme étant le plus sec d'Europe. Et ce n'est pas surprenant, tant le soleil tape fort et les coins d'ombre se font rares. Mais quel plaisir de prendre un bain dans cet endroit sauvage (quoique très fréquenté quand même) et à l'écart de la ville !
Street art estival
Voici quelques nouvelles oeuvres découvertes cet été lors de pérégrinations dans les rues de Marseille et Paris.
Baptême de montgolfière
J'avais évoqué il y a quelques mois l'envie de voir les champs de lavande à Valensole. Ma maman a eu la brillante idée de me les faire découvrir de manière originale en m'offrant - cadeau pour mes 40 ans - un baptême de montgolfière. Décollage à 5h du matin et nous voilà à des dizaines de mètres survolant les champs de lavande et de blé du plateau de Valensole. Là-haut, le silence est agréable, la vue fantastique et, vous l'aurez compris, l'expérience merveilleuse. :)
Plateau de Valensole
Et puisqu'on était dans les parages, on a profité, la veille du vol en montgolfière et après l'expérience, pour se balader dans les champs de lavande et de blé. L'occasion d'en prendre plein les yeux et de faire de jolies photos.
The Orville
Dans The Orville, nous découvrons les aventures de l'équipage du vaisseau spatial (nommé... The Orville) de la flotte interstellaire terrienne, 400 ans dans le futur. Des comédies de Science-fiction, il n'y en a pas tant que ça. Alors quand elles sont de qualité, il n'y a aucune raison de bouder notre plaisir. Si les effets spéciaux sont parfois un peu cheap, l'essentiel n'est pas là (cela donne même un petit charme au show) : la galerie de personnages qui compose l'équipage est attachante, l'humour bien dosé et les thèmes abordés intéressants (la satire de la société est omniprésente), avec des références à notre époque bienvenues. Vous l'aurez compris, The Orville est un space opéra de qualité, une sorte de Star Trek traité avec légèreté mais qu'on découvre sourire aux lèvres.
Publicité Société Générale
Je m'en souviendrai de cette publicité Société Générale. Non pas pour le tournage qui s'est très (et rapidement) bien passé - je suis un supporter de rugby qui réagit dans un stade - mais pour ce qui s'est passé avant avec une annulation de ma présence la veille au soir pour un coup de fil manqué. Heureusement, après quelques coups de stress et de montées en pression, tout est rentré dans l'ordre.
Drôle
Série courte (six épisodes) française ayant pour toile de fond le milieu du stand-up, Drôle réussit plutôt bien à remplir son objectif de divertissement. Le jeu est inégal (mais Younès Boucif irradie dans le rôle de Nezir) (et Mariama Gueye est très bien aussi), tout comme l'écriture, mais ça n'empêche pas de s'intéresser au destin de ces personnages. Attention, ne vous laissez pas tromper par le titre de la série (qui est logique par rapport au thème), Drôle n'est pas si drôle (les sketchs des humoristes sont d'ailleurs un peu trop systématiquement en dessous de la ceinture) mais permet de découvrir les coulisses d'un milieu en vogue mais au final peu représenté. Peut-être que le show aurait pu gagner en épaisseur au fil des saisons mais Netflix a semble t-il malheureusement décidé d'arrêter la production à l'issue de cette première saison.
Oh la belle cathédrale !
Lors d'un court passage dans la ville d'Orléans, j'ai pu apprécier la cathédrale Sainte-Croix illuminée aux couleurs de « Jeanne, étendard de lumière » à l'occasion des Fêtes de Jeanne d’Arc 2022.
Nos films sur grand écran !
Même si je ne le partage pas à chaque fois, avec ANKA Films, nous avons la chance que nos films soient régulièrement sélectionnés en festivals, et de temps en temps, c'est en Île-de-France, l'occasion de voir nos films sur des écrans de cinéma et les soutenir. Comme pour les Marius du Court dans lequel RIEN DE SPÉCIAL et RÊVE BLEU étaient projetés.
La Course des géants
1960, Chicago. Passionné d’astronomie, le jeune Jack Mancini partage sa vie entre les services à la pizzeria, les nuits en garde à vue pour comportement violent et une mère irresponsable. Lorsqu’un professeur en psychologie détecte ses facultés hors-normes et lui offre une place dans la NASA, sa vie bascule. Voilà pour le pitch de La course des géants, nouvelle pièce de Mélody Mourey, dont j'avais adoré la création précédente, Les crapauds fous. C'est donc avec un a priori positif (et en même temps une légère crainte d'être déçu) que j'ai découvert ce destin incroyable de Jack Mancini. Et les éventuels doutes ont été rapidement balayés, je me suis régalé devant cette pièce spectaculaire, à la mise en scène fluide et dynamique, justement récompensée par trois nominations et une récompense (meilleur second rôle masculin pour l'excellent Nicolas Lumbreras) aux Molière 2022. Du théâtre comme je l'aime, quoi !
Quand Paris gronde...
Je me suis retrouvé sur les quais de Seine à un moment où je me tâtais entre profiter de ce beau panorama aux couleurs fascinantes et courir pour ne pas subir la saucée qui n'allait pas tarder à s'abattre sur la capitale...
Street art ici et là
Voici quelques oeuvres street art rencontrées lors de pérégrinations récentes dans les rues de Paris et Marseille.
De jolis visages, du style, des couleurs et des jeux de mots, tout ce que j'aime.
L'occasion de saluer MissTic, talentueuse artiste de rue engagée disparue ces jours-ci.
La plage de Carro
Voilà une journée bien agréable passée aux côtés de mon père et de mon parrain sur la très belle plage de Carro. Quasiment personne, pique-nique au bord de l'eau claire puis randonnée sous un soleil de plomb. Et pour finir en beauté, on est restés profiter du coucher du soleil (avec des pizzas ^^) et on en a pris plein les yeux.
The Mandalorian
Je me suis lancé dans cette série à la fois curieux de voir comment allait être traité l'univers Star Wars et dubitatif en me demandant si j'allais pouvoir m'attacher à un personnage principal qui porte toujours un casque. Et on peut dire que la double mission est réussie. On suit les voyages de Mando, chasseur de primes solitaire, dans les contrées les plus éloignées de la Galaxie, loin de l’autorité de la Nouvelle République. Il va s'enticher d'un enfant Jedi, mini-Yoda extrêmement mignon (du fan service par excellence) et va traverser de nombreuses épreuves avant de le ramener à un de ses pairs. C'est d'ailleurs le seul défaut que je ferais à cette série pourvue de nombreuses qualités (un univers cohérent, visuellement réussi, des personnages attachants): on a l'impression que durant deux saisons, Mando enchainent les missions sans que le scénario évolue vraiment, comme un jeu vidéo dans lequel on ne ferait que les quêtes annexes. Pour le reste, c'est du tout bon !
La tradition
Quand je fais un séjour à Marseille (et j'en fais régulièrement ces derniers temps), il y a deux rendez-vous que j'adore (en dehors de voir mes proches évidemment): c'est de me faire un petit-déjeuner face à la mer, au calme et un repas chez Étienne, pour déguster ma pizza préférée et les supions dont je raffole.
Vivement la prochaine fois !
Loki
Afin d'étendre un peu plus (comme si les innombrables films ne suffisaient pas) son univers, Marvel développe avec Disney+ diverses séries sur ses personnages plus ou moins secondaires. Après Wandavision, que j'avais trouvé très prometteuse avant de rentrer dans un moule trop conventionnel, je me suis intéressé à Loki, réputée pour être la meilleure série Marvel de la plate-forme. Comme son nom l'indique, elle met en scène le Dieu de la malice et enfant terrible d'Asgard. Et c'est d'ailleurs son principal atout, Loki (et son interprète Tom Hiddleston) étant un personnage attachant (et complexe), formant un duo efficace avec le toujours sympathique Owen Wilson. Malheureusement, le rythme global est loin d'être au top (ça s'emballe un peu en deuxième partie), les personnages secondaires plutôt fades et je pense que Disney aurait pu mieux exploiter la perfidie du personnage pour sortir des sentiers battus. Sympathique mais sans plus, donc.
Visite de la bourse de commerce
Édifice circulaire implanté en plein milieu des Halles, la Bourse de Commerce fait aujourd'hui office de musée pour une partie de la collection Pinault. L'occasion donc de découvrir de l'intérieur ce très beau bâtiment ainsi que des oeuvres qui... ont le mérite d'exister. :)
PS: Big up à la madame à qui j'ai demandé où il fallait faire la queue pour récupérer des billets et qui m'a indiqué la direction de la queue pour les moins de 26 ans. ^^
Shooting Trigano
Ce mois de mai était productif en terme de publicités puisque j'ai enchainé la campagne Bouygues avec un shooting pour la marque d'articles de camping Trigano. Je me suis donc retrouvé dans la campagne sarthoise pendant trois jours, au vert, coupé du monde, et comme vous pouvez le voir, ce n'était pas désagréable.
Hmmm Cassis
Et qui dit Cassis dit forcément du bleu, du bonheur, du soleil, de la détente et un petit avant-goût de vacances...
Famille virtuelle
Pour une campagne publicitaire de la marque Bouygues (shooting à Marseille -enfin, Cassis-) (youhouuu!), j'ai découvert ma petite famille virtuelle et elle était au top ! Trois jours super agréables avec une belle équipe et dans des cadres non moins sympathiques vont accoucher vers le deuxième semestre de plusieurs photos promotionnelles sur les réseaux sociaux et dans les boutiques de la marque.
Atlanta
Earn et Alfred, deux cousins, tentent de percer dans le monde du rap à Atlanta. Tout au long de leurs parcours ils sont confrontés à des problèmes raciaux, économiques ou encore parentaux. Écrit, produit et interprété par l'excessivement talentueux Donald Glover. Constat à la fois réaliste, désabusé, tendre et ludique du quotidien de la jeunesse noire américaine, Atlanta est une série ovni en même temps qu'elle est une merveille d'écriture. Mêlant drame et comédie, absurde et mélancolie, Atlanta surprend constamment et propose notamment certains épisodes-parenthèses dédiés à un seul personnage qui ne font pas avancer le récit mais qui sont d'une grande qualité (avec par exemple l'épisode 6 de la saison, "Teddy Perkins", dédié à Darius, qui est pour moi l'un des meilleurs épisodes de séries de tous les temps). Fort d'un casting parfait et d'une B.O. impeccable, Atlanta coche toutes les cases de la série surprise parfaite.
Festival Colors 2ème édition
Le festival Colors investit un lieu parisien pour la seconde année. Vous me connaissez peut-être, qui dit street art, dit que je ne suis forcément pas loin. Je suis donc allé déambuler dans cette nouvelle exposition pour découvrir les oeuvres inédites de différents artistes. Malheureusement, cette édition n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Si on fait assez vite le tour du lieu, c'est surtout l'absence d'oeuvre phare et marquante que je déplore. Alors il y a de chouettes créations, dont certaines que je connaissais déjà, mais en général il y en a toujours au moins une pour laquelle j'ai un coup de coeur et ça n'a pas été le cas cette fois. La prochaine fois peut-être?
Fin de tournage
Alors on a souffert, entre la préparation épuisante, les journées de 20h (vive les auto-productions) et les inévitables problèmes techniques, mais nous sommes fiers d'avoir bouclés avec Mika (et notre association ANKA Films) notre nouveau court-métrage, intitulé Débrief de la nuit. Pour garder la surprise, je ne peux pas partager d'images du tournage mais j'ai vraiment hâte d'attaquer la post-production et de vous faire découvrir nos belles images.
La friche de la Belle-de-Mai
Avant de prendre le train, j'ai fait un crochet rapide à la friche de la Belle-de-mai, qui est un immense espace regroupant des lieux artistiques et culturels et proposant quelques oeuvres street art que je me suis empressé d'immortaliser. :)
Bonheur
Il y a des petits-déjeuners plus sympas que d'autres... Quand je fais des séjours à Marseille, j'essaie de m'accorder depuis quelques temps un petit-dej à la mer avant de rentrer à Paris. Alors ça peut frustrer un peu quand on y repense les jours suivants sous la pluie mais c'est tellement agréable et plaisant sur le moment que ce serait dommage de s'en passer. Ici, tranquillement posés sur les rochers de la Pointe Rouge en compagnie de mon ami Julien, d'un bon jus et de l'indispensable pain au chocolat.
Serge le mytho
J'étais passé à côté du programme court Serge le mytho en partie à cause de la hype autour de Jonathan Cohen, que l'on voit partout et qui m'agaçait un peu gratuitement. Mon ami Aubry m'a montré un extrait, m'assurant que ça me plairait. Et j'ai bien fait de l'écouter car ce fut une belle découverte. Je me suis même surpris à rire plusieurs fois devant les innombrables impros mythos toutes plus abracadabrandrantesques les unes que les autres de Serge. Le concept est très bon, Jonathan Cohen est parfait dans le rôle, c'est court, absurde, drôle, efficace et contre toute attente, ça arrive même à être touchant sur la fin. Les épisodes durent entre 4 et 9 minutes et se dégustent comme des friandises, un sourire aux lèvres du début à la fin.
Hémorragie oculaire
J'ai remarqué ces derniers temps que les fautes d'orthographe, fautes de frappe ou erreurs de traduction sont de plus en plus fréquentes, même au cinéma ou sur des grosses plateformes comme Netflix ou Disney+. Sur cette dernière par exemple, je suis tombé sur ce petit bijou dans la série Atlanta (excellente, au passage). Et ce n'est pas un cas isolé, ce qui a la particularité de me sidérer.
Exposition Pionnières
Le Musée du Luxembourg accueille l'exposition Pionnières qui met en lumière le rôle moteur des femmes dans l'art moderne. Ces pionnières, comme Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay, Tarsila do Amaral ou encore Chana Orloff, nées à la fin du XIXe ou au tout début du XXe siècle, accèdent enfin aux grandes écoles d’art jusqu’alors réservées aux hommes. Au cours de ces éphémères années folles, ces femmes aux multiples talents n'ont pas hésité à s'affranchir des normes de l'époque pour innover. Bien qu'un peu juste en terme d'oeuvres et de présentation, cette exposition a le mérite d'exister et de proposer de mettre en avant le rôle primordial de certaines artistes dans le développement des grands mouvements artistiques de la modernité.
Wandavision
Ayant une petite affection particulière pour Elizabeth Olsen depuis le très beau film indépendant Martha Marcy May Marlene, j'ai lancé cette série Marvel avec un a priori positif, d'autant que le traitement avait l'air plutôt original. Et je dois reconnaître que j'ai été agréablement surpris par les premiers épisodes, atypiques et audacieux, puisqu'ils sont sous la forme de programmes télévisés évoluant avec les âges et qui en font un véritable homme à la télévision et aux sitcoms. Malheureusement, la recette Marvel reprend rapidement ses droits pour nous proposer un scénario et des enjeux classiques. Et puis, c'est très personnel, mais je n'aime pas du tout Kathryn Hahn, la comédienne qui joue la méchante (un peu nulle). Après un départ rafraichissant, surprenant et prometteur donc, Wandavision m'a laissé un sentiment de gâchis. L'idée de Marvel de consacrer des séries à ses personnages secondaires est louable mais le résultat aurait pu être plus intéressant.
Petite parenthèse de printemps
En jouant dans le sud, j'allais forcément faire un (rapide) crochet Marseille, histoire de profiter un peu du printemps qui fait cruellement défaut à Paris (avec notamment de la neige (!) quelques jours plus tard). Et c'est un bonheur de marcher au soleil le long de l'Escale Borély jusqu'à la Pointe Rouge avec vue sur la mer (et les agréables sons qui vont avec) puis être récompensé par un bon restaurant.
Gretel & Hansel à Lunel (ça rime!)
Les tournées, c'est toujours chouette. Gretel & Hansel qui s'exporte à Lunel n'échappe donc pas à la règle. Bon, 8 heures de camion quand même mais dans la bonne ambiance, avec en récompense le fait de jouer dans de très belles conditions et une bien jolie salle. On en redemande !
Pam & Tommy
La fameuse sextape de Pamela Anderson et Tommy Lee a fuité à la fin des années 90, la faute au cambriolage de leur menuisier injustement viré qui a cherché à se venger (et à gagner beaucoup d'argent). C'est assez surprenant d'ailleurs que Disney+ propose ce sujet assez sulfureux (on voit en quelques occasions la poitrine de Pamela et même le sexe de Tommy Lee... parler). Je dois bien avouer que c'est avant tout la transformation incroyable de Lily James en Pamela Anderson (vraiment bluffante) qui m'a poussé à lancer cette série qui reste un fait divers étiré sur 8 épisodes.
D'un point de vue plus cynique, il est dommage que Pamela Anderson n'ait pas donné son accord pour la création de cette série et qu'elle se fasse une nouvelle fois voler son intimité, ce que la série dénonce justement.
Nouveau street art
Proche de la rue Barrault à Paris, là où on stocke le décor de notre pièce Gretel & Hansel, il y a un spot street art qui change assez régulièrement. Voici donc les dernières oeuvres découvertes à cet endroit et aux alentours, avec une affection particulière pour ce portrait fleuri que je trouve du plus bel effet.
Back to the 70's
Pour le compte d'un documentaire fiction intitulé provisoirement "La Traque" pour France Télévisions, je suis allé jusqu'à Fécamp pour interpréter un lanceur d'alerte arménien donnant des informations sur des ex-nazis mélangés à la population. Un tournage agréable, d'autant que c'est toujours plaisant de se retrouver costumé, cette fois à la sauce années 70.
Des vrais connaisseurs
C'est à Iconik, un nouveau lieu tendance street food à Place d'Italie, que j'ai découvert cette petite subtilité (que je trouve très drôle) sur la carte italienne : un supplément de 50€ pour toute demande d'ajout d'ananas sur une pizza. Et encore, c'est bien payé. Non mais !
Sortez couverts
Voilà une publicité brésilienne pour les préservatifs que je trouve amusante et plutôt bien sentie.
Normal People
En voilà une très belle série ! Normal People narre la relation compliquée entre Marianne et Connell depuis leurs années lycée dans une petite ville de l'ouest de l'Irlande jusqu'à leurs études universitaires. Intelligent, athlétique et populaire, Connell est troublé par Marianne, une camarade solitaire, moquée mais non moins éclairée. Les premiers émois nés à l'abri du regard des autres survivront-ils à la lumière ? Ce qui est certain, c'est que tout est réussi dans Normal People, qui combine beaucoup de sensibilité et de justesse. La réalisation, l'écriture, l'interprétation, tout est brillant et délicat. C'est simple, c'est romantique, c'est émouvant, c'est intense, c'est intelligent et je vous encourage donc vivement à ne pas passer à côté de ce petit bijou disponible en replay sur France TV.
Tenues de gala pour le FFIE
Nous étions présents au festival FFIE à Paris pour soutenir notre film RIEN DE SPÉCIAL et notre actrice Léa François (qui interprète le premier rôle), nommée à cette occasion en tant que meilleure actrice.
Des tenues de gala étaient recommandées, le tapis rouge a été déroulé et au final c'était une agréable soirée.
Sur scène pour le festival Côté Courts
A l'occasion du festival Côté Courts à Cormeilles-en-Parisis durant lequel RIEN DE SPÉCIAL était projeté sur grand écran, j'ai été invité à rejoindre le présentateur sur le devant de la scène pour présenter le film et répondre aux questions des spectateurs.
Bilan 2021 RIEN DE SPÉCIAL
On finit ce bilan lauriers 2021 avec RIEN DE SPÉCIAL qui fait un carton plein avec pas moins de 22 sélections officielles en festival à l'international :
- Très court International Film Festival (France)
- Cineaste International Film Festival of India (Inde)
- The Paus Premieres Festival (Royaume-Uni,)
- L'Aquila Film Festival (Italie)
- uMgungundlovu Film Festival (Afrique du Sud)
- L'Hiver sera court (France)
- Mykonos Biennale (Grèce)
- IKUSKA (Espagne)
- Earl's Court Film Festival (Angleterre)
- Urban Film Festival (France)
- Brejning Film Festival (Danemark)
- Georgetown University Film Festival (États-Unis)
- Festival Internacional de Cortometraje UVAQ (Mexique)
- Festival Klap Klap (France)
- REDMOON (Argentine)
- Festival Hallnaywood (France)
- Alibag Short Film Festival (Inde)
- Festival du Film Court de l'Isle d'Adam (France)
- Festival du Film Court en Armagnac (France)
- Côté Court Festival (France, 2022)
- ROFIFE Short Film Festival (Turquie)
- Festival Renuac (Chili)
The Office
J'ai pour l'instant vu 5 saisons (sur 9) mais je peux affirmer sans détour que The Office (version US pour ma part) (mais la version UK est parait-il au moins aussi réussie) est une formidable série humoristique. The Office, c'est le quotidien des employés de Dunder Mifflin, une entreprise de papier américaine, filmé à la manière d'un faux documentaire, c'est-à-dire que les personnages ont conscience de la caméra, ce qui crée une complicité avec le spectateur et que de brèves interviews ponctuent les épisodes. Steve Carrell interprète Michael Scott, le directeur régional de la filiale de Scranton, celle que l'on suit. Il est parfait dans son rôle, génialement débile, se croyant exceptionnel alors qu'il est pathétique. Mais son besoin d'amour et de reconnaissance est au final touchant. Au final, la série est très attachante, comme ses personnages, et souvent drôle car intelligemment bête. C'est un gros OUI, donc !
De retour au théâtre
Après Gretel et Hansel (qui continue sa belle vie), la Compagnie Looking For My Left Hand est heureuse de vous présenter sa nouvelle création jeune public, Babïl, mise en scène par Aude Ollier d'après le texte de Sarah Carré.
Du 2 février au 30 mars, les mercredis, samedis et dimanches (et quelques dates bonus) à 16h au Théâtre Essaïon.
Babïl, l'histoire de la légendaire Tour de Belba et de sa construction rocambolesque, racontée tambour battant par deux Belbalonniens - Tohu et Bohu.
Infos et résas disponibles sur BilletReduc: https://www.billetreduc.com/281090/evt.htm
Avec en alternance dans le rôle de Tohu Aude Ollier ou Charlenry Tricoire et dans le rôle de Bohu Helene Rossignol ou moi-même.
J'ai d'ailleurs fait quelques photos du spectacle lors des répétitions qui précédaient la première et dont vous pouvez en découvrir quelques-unes ci-dessous:
Bilan 2021 RÊVE BLEU
Voici à présent l'affiche de notre film RÊVE BLEU accompagnée de ses 14 lauriers qui représentent autant de sélections en festivals après un an de vie:
- PUFF-MT (États-Unis, 2021)
- Alibag Short Film Festival (Inde, 2021)
- IPSMF (Indonésie, 2021)
- Earl's Court Film Festival (Angleterre, 2021)
- Terni Film Festival (Italie, 2021)
- International Spot Shot Films Festival (Liban, 2021)
- TATVA 2021 (Inde, 2021)
- La Nuit du Court-Métrage en Haute-Provence (France, 2021)
- Festival Klap Klap (France, 2021)
- REDMOON (Argentine, 2021)
- Festival Hallnaywood (France, 2021)
- Festival du Film Court de l'Isle d'Adam (France, 2021)
- Festival des 24 courts (France, 2022)
- ROFIFE Short Film Festival (Turquie, 2022)
Magie de la calligraphie
C'est à Gare du Nord et en fonction du côté où on se trouve, on peut lire "entrée" ou "sortie". Et je trouve ça fascinant. :)
Affiche CHINMOKU NO GĒMU
Après les lauriers, voici l'affiche de mon court-métrage CHINMOKU NO GĒMU !
Ce film me tient particulièrement à coeur puisque c'est le dernier qu'on a fait avec notre ami Étienne, qui nous a quitté cet été. Même si il faisait -1800°C et qu'on a rarement eu aussi froid de notre vie, on s'est énormément amusés à tourner cette absurdité en équipe méga réduite, entre copains.
Bilan 2021 CHINMOKU NO GĒMU
Ma comédie absurde CHINMOKU NO GEMU a également connu une année riche avec pas moins de 10 sélections officielles en festivals :
- The Paus Premieres Festival (Royaume-Uni, 2021)
- Festival des Can(n)es (France, 2021)
- 7th Siding Festival of Film (Canada, 2021)
- State aKorti (Italie, 2021)
- Festival Klap Klap (France, 2021)
- REDMOON (Argentine, 2021)
- CinemaSuono (Italie, 2021) (Demi-finaliste)
- Battle of the Sketches (États-Unis, 2021) (Mention honorable)
- Alibag Short Film Festival (Inde, 2022)
- ROFIFE Short Film Festival (Turquie, 2022)
(ces sélections sont évidemment dédiées à Étienne )
L'évolution en cours d'illumination
Le Museum d'Histoire Naturelle proposait une chouette exposition en plein air en plein jardin des plantes. L'évolution en cours d'illumination, c'est 600 millions d'années d'évolution, plus d'une centaine de structures lumineuses inédites à découvrir au fil d'un parcours mettant en scène quatre temps géologiques. C'est coloré, poétique et très agréable à contempler.
Bilan 2021 iDAM
L'année 2021 a été belle pour notre court-métrage iDAM avec pas moins de 8 sélections officielles en festivals (dont le prix du prix du meilleur court de science fiction au Descending Night Film Festival) :
- Cineaste International Film Festival of India (Inde)
- ROS Film Festival (Espagne)
- Le Grand Sacrifilm (Québec)
- Brejning Film Festival (Danemark)
- Festival Hallnaywood (France)
- Festival des 24 courts (France)
- Aurora Film Festival (Italie)
- Descending Night Film Festival (Suède) -> Super Short Sci-Fi Award Winner
L'occasion de vous présenter l'affiche du film agrémentée de ses lauriers.
Merci à toute l'équipe !
Pour rappel, iDAM est visible ci-dessous :
Nouveau book
Pour bien attaquer la rentrée 2022 en tant que comédien, j'ai fait de nouvelles photos avec mon ami Greg, alias Hikofoto. L'occasion de relancer les agences et de renouveler mon profil lors de mes futures candidatures.
Voici quelques uns des clichés de cette session photographie.
L'ensemble des photos sont disponibles dans la galerie de mon book en ligne sur ce lien.
Maintenant, il n'y a plus qu'à postuler, réussir des castings et tourner ! :)
Bonne année
Ça y est, on est en 2022. Étant né en 1982, vous pensez bien que je n'avais pas hâte d'y être. Mais bon, puisqu'elle est là, je vous souhaite une très belle année avec plein de bonheur, de surprises et sourire et beaucoup moins de Covid. Et quoi de mieux pour commencer l'année qu'un portrait de ce nouveau-né kangourou absolument irrésistible ?