Encore et toujours du street art
Une ballade dans le Panier et un tour au cours Julien, mes deux quartiers préférés de Marseille et me voilà de retour avec plein de chouettes souvenirs street art.
La classe à Dallas
Tous les ans, on organise avec mes amis de Marseille un Noël suédois. La tradition veut que lorsqu'une personne reçoit un cadeau, elle doit s'en servir ou le porter toute la soirée. Vous comprendrez donc que la tentation d'offrir un costume grotesque à un pote et le voir avec pendant des heures est trop forte. On a ainsi vu passer des cagoules bites, des costumes de chatte-man, etc (oui, ça tourne souvent autour d'un même thème) et jusqu'à présent le hasard m'avait plutôt épargné. Car c'était une main innocente (la fille d'un ami) qui distribue les cadeaux à sa guise. Sauf que cette année, diner de famille oblige, j'ai dû arriver un peu plus tard, le temps que tout le monde complote auprès de la petite pour qu'elle m'offre le pire cadeau. C'est pas beau mais j'ai accepté mon costume d'Ecossais avec son monstre du Loch-Ness. La règle veut qu'aucune photo ne circule sur Internet mais je vous fais tout de même part de l'image officielle de ce présent qui prolonge la magie de Noël.
Merry Hipster Christmas !
Et pour illustrer l'anniversaire de Jésus, j'ai trouvé cette image amusante. Si le Christ était né à notre époque, voilà ce que cela aurait pu donner.
Joyeux Noël les amis !
Ca tourne!
Ce mois de décembre était riche en tournages avec un quatrième en une semaine. Cette fois, c'était pour une publicité internet de GRDF. On a eu la bonne surprise de voir le réalisateur nous lâcher le matin du tournage mais un autre l'a remplacé au pied levé et l'équipe, bien que réduite, était sympa.
Nikon, round 3
J'étais chaud patate cette année: j'ai dû écrire 6 ou 7 scénarii pour participer au festival Nikon et trois d'entre eux (ce qui est déjà top!) ont été mis en images. Celui-ci, L'échange de bons procédés, on l'a tourné (toujours avec Jérôme) le lendemain du Choix de Mister Ouaf, pour rentabiliser le coût du matériel en un week-end. Ca faisait un petit coup de pression de tourner 3 films que je co-produisais et jouais en moins d'une semaine mais c'était en même temps très excitant. Les films seront publiés avant le 10 janvier, deadline du festival.
Nikon, round 2
Après A côté, qui a eu beaucoup de succès l'année dernière, je collabore à nouveau avec Jérôme Piel-Desruisseaux en lui proposant un autre de mes scénarii: Le choix de Mister Ouaf. Un tournage hyper sympa avec une belle équipe et un super accueil dans la maison de Léa.
J'ai réalisé un rêve!
Cela devait faire environ dix ans (sans exagérer) que je voulais tourner ce court-métrage. La nouvelle édition du festival Nikon dont le thème est le partage était le prétexte idéal. Et voilà comment j'ai réalisé un rêve: j'ai donc mis en images (co-réalisé avec Michaël Marie) Je suis scié (ou Les deux morceaux de ma femme), résultat sur les écrans bientôt!
Bodyguard
Voilà qui me plait bien: une seule saison (pour l'instant), peu d'épisodes (six) et surtout beaucoup de qualité. Bodyguard raconte comment David Budd, sergent de police et vétéran de guerre déprimé, se retrouve, après avoir déjoué un acte terroriste, à assurer la protection d'une femme politique dont les idées vont à l'encontre des siennes. Contrairement à Altered Carbon dont je parle un peu plus bas, le casting est ici parfait, notamment Richard Madden (vu dans GoT) avec son accent british que j'adore. Bodyguard est un thriller politique de haute volée, au suspense constant, brillamment écrit et mis en scène, aussi efficace que divertissant.
Âmes sensibles s'abstenir
Attention, ça fait froid dans le dos...
Quiproquo
C'était une journée de travail classique, je m'occupais du départ d'une délégation et arrive sur le perron avec un chariot rempli de valises. Je fais signe au chauffeur en charge qui me demande:
- Il y a tout là ?
- Oui.
- Et ta mère?
- Pardon?
- Et ta mère, t'as fait le départ?
- Euh... Je suis pas sûr de comprendre.
- Ah non, pardon, Tamer, c'est le nom du client, ils voyagent ensemble...
- Ah d'accord. Non parce que je voyais pas le lien.
Altered Carbon
Dans un futur où la conscience humaine peut être numérisée et transférée d'un corps (enveloppe) à l'autre, l'homme le plus riche du monde engage un ancien soldat, à qui il propose en échange de sa liberté, d'enquêter sur... son propre assassinat. C'est sur ce pitch étrange mais original que je me suis lancé sur cette grosse production Netflix. Sur le papier, ça avait tout l'air d'une bonne série avec notamment un univers graphique impressionnant et les moyens de ses ambitions. Au final, c'est surtout un gros gâchis. La faute en premier lieu à un casting catastrophique: c'est assez rare pour être souligné mais chaque personnage est fade, caricatural et surtout mal joué (notamment l'agent Ortega). Il y a donc un gros problème d'intérêt et d'identification, d'autant que le scénario n'est au final pas intéressant. Et que dire de cette love story à laquelle on ne croit pas une seconde...
On sent clairement l'influence de Blade Runner mais Altered Carbon ne lui arrive pas à la cheville.
Espèces en voie d'illumination
Voilà une exposition qui me faisait de l'oeil depuis un petit moment. Située dans la ménagerie du jardin des plantes, cette balade nocturne, en plus d'émerveiller petits et grands, a pour but d'éclairer la conscience de ses spectateurs en leur présentant des espèces disparues ou menacées, dont certaines à cause de la civilisation humaine. Tout le long du parcours, on peut donc admirer de très nombreuses sculptures/lanternes bien détaillées et mises en lumière.
Un excellente expo donc, qui en plus d'être de toute beauté, a le mérite d'être particulièrement originale.
L'ami des stars
Je ne fais jamais de figuration car je trouve ça chiant (énormément d'attente et on sert pas à grand chose) et surtout très frustrant de voir les autres jouer. Mais cette fois-ci, j'ai été pris au dépourvu par un coup de fil express avec un homme très pressé et me suis retrouvé pour deux jours sur le prochain film du réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda. Je ne savais pas du tout sur quoi j'allais, je savais juste que j'allais faire un scénariste dans une scène de lecture avec l'équipe de tournage (un film dans le film quoi). Je me retrouve donc assis autour d'une table et vois apparaitre -avec surprise- successivement Ludivine Sagnier, Juliette Binoche et Catherine Deneuve, qui se sont attablées à leur tour. Même si il y avait beaucoup d'attente, c'était quand même intéressant de voir travailler ces grandes comédiennes qui n'ont plus rien à prouver.
Nouveau prix pour "A côté"
Notre film "A côté" remporte le prix du meilleur film lors de la première édition d'un festival un peu improbable, le Light Optical Talent, dont la présidente du jury était Anne Roumanoff. C'est toujours agréable de voir son film projeté sur grand écran (le cinéma Les 7 Parnassiens pour le coup) et constater qu'il séduit le public et les professionnels. Pour l'anecdote, j'ai croisé Indra, la chanteuse suédoise de mon enfance, qui m'a interpellé pour me dire qu'elle avait adoré le film.
Les rois du marketing
Il y a donc des mecs qui sont payés pour ça? Il y a des gens qui se réunissent et qui prennent cette décision "oui, mettons le logo à l'intérieur du "o" de "cacao", brillante idée!" sans que ça choque personne? Non parce que pour le coup, si l'intention est louable, à la lecture, ça donne pas très envie quand même...
Daredevil saison 3
Après une première saison exceptionnelle et une seconde un peu en deça (mais tout de même correcte), Daredevil, le démon d'Hell's kitchen, est de retour pour une nouvelle salve d'épisodes. Si je me suis lancé dans cette saison 3 avec une petite appréhension, celle d'être déçu, il n'en a rien été puisque j'ai été happé de début à la fin par cette descente aux enfers du personnage principal. Si certains ont peut être jugé ce retour trop mou ou trop psychologique, je l'ai trouvée excellent. Cette ultime saison (la quatrième vient d'être annulée par Netflix) de Daredevil est donc une franche réussite, bien écrite, avec des personnages intéressants, profonds et interprétés par d'excellents comédiens et un suspense bien maitrisé. A noter un plan séquence juste dingue de près de 15 minutes. C'est donc un grand OUI pour moi.
Soirée perruques
Le titre de l'article et la photo parlent d'eux-même je crois. Oui, je ne vous le fais pas dire, on a un peu la classe.
Fin de l'aventure à la Clarté
Toutes les bonnes choses ont une fin. C'est ainsi que s'achève notre aventure au théâtre de la Clarté à Boulogne, dans lequel nous jouions tous les samedis depuis septembre. Et on a fini en apothéose dans une salle à fond avec nous et 140 spectateurs visiblement ravis du moment passé avec nous. De notre côté, on s'est encore bien amusés, tout le monde était donc content. Sympa ça !
Session polas
Pour un comédien, il est important de renouveler son book photo afin d'être au plus proche de son look actuel et d'avoir des munitions pour relancer des agences. Bien que j'avais fait des photos pros il n'y a pas si longtemps, une opportunité de faire une courte série de polas (photos naturelles, sans retouches ou lumières sophistiquées) s'est présentée et j'ai saisi l'occasion car je n'avais pas ce type d'images. Ca reste très rapide (une dizaine de minutes pour être shooté dans tous les sens), avec une seule tenue mais ça fait toujours des photos supplémentaires.
Au service de la France
A l'origine produite par Arte et à présent diffusée sur Netflix, cette série française mérite d'être connue. Au début des années 1960, les services secrets français recrutent le jeune André Merleaux, qui sera formé par un trio d'agents davantage préoccupés par leurs notes de frais que par leurs missions. Il va y découvrir la trépidante vie de bureaux des autoproclamés meilleurs agents secrets du monde, aux prises avec les crises géopolitiques du moment.
Au service de la France, de par son humour absurde, raciste et décalé, rappelle inévitablement OSS 117 (une référence pour moi!), je n'ai donc pas été surpris d'apprendre que le créateur de la série est le scénariste des deux films avec Jean Dujardin. Extrêmement drôle (si on aime le second degré, l'humour colonialiste et les clichés), la série contient une galerie de personnages loufoques (très bien interprétés par des comédiens pour la plupart inconnus) et un univers sixties qui fonctionne malgré le budget limité. Au service de la France se moque aussi de la France et le fait très bien. J'en redemande!
La guigne (suite)
Aujourd'hui, j'avais un rendez-vous en bas de chez moi pour vendre un article via Le bon coin. Dix minutes avant l'heure de la rencontre, je descends dans ma cave pour y déposer quelque chose. Je reprends l'ascenseur pour retourner à la surface, celui-ci fait quelques centimètres vers le haut puis se bloque soudainement. Evidemment, je suis au niveau -3 donc aucun réseau sur le téléphone. J'appuie sur le bouton d'urgence, personne ne répond. J'arrive finalement à demander à une personne à travers l'ascenseur de remonter à la surface pour prévenir la société en charge de l'ascenseur. Cette dernière m'appelle via l'ascenseur quelques minutes plus tard mais impossible de communiquer vu qu'apparemment le micro de mon côté ne fonctionne pas. Reste plus qu'à m'assoir et commencer un nouveau bouquin: La fin des temps de Haruki Murakami. Première page: un mec est coincé dans un ascenseur. Bon heureusement, il n'y meurt pas dans d'atroces souffrances. Et moi non plus car un technicien a débarqué après une heure de glandouille en ascenseur. Restez plus qu'à appeler le rendez-vous Le Bon Coin pour m'excuser de ce rendez-vous raté à cause d'une excuse bien réelle mais qui devait sentir l'esbroufe.
A côté enfin en ligne
Après avoir été sélectionné parmi les finalistes du dernier festival Nikon et avoir fait des arrêts dans différents festivals à travers le monde (Allemagne, Canada, Corée du sud, Etats-Unis, Roumanie et France bien sûr), notre court-métrage "À côté" (Jérôme Piel-Desruisseaux à la réalisation et moi à l'écriture) arrive à son terminus et est enfin disponible sur l'internet.
Pour ceux qui l'auraient loupé, ne passez pas... à côté (oui, bon...).
Le pèlerinage
Comme il est de coutume, et comme je le dis à chaque fois que je poste sur le sujet, qui dit séjour à Marseille dit petite balade au cours Julien pour voir les nouveautés street art.
Et cette fois encore, j'en ai pris plein les yeux.
Que ce soit ce baiser réalisé à partir des délabrements du mur, ce visage de vieil homme ou celui de l'enfant boudeur ou ces immenses fresques sur plusieurs mètres, c'était vraiment superbe.
Escape game marseillais
Comme on a l'habitude de faire quand on part jouer ailleurs qu'à Paris, on essaie de s'octroyer une pause détente avec un escape game. Celui-ci était à Marseille et nous faisait mener une enquête en plein far west. On a réussi à sortir de la salle (mais en étant grandement aidé par le game master) et on va pas se mentir, j'ai pas été d'une grande utilité.
Critiques du public
Cette semaine a été bien éprouvante mais en lisant les critiques des spectateurs, on peut se dire qu'on a fait du bon travail. Le public était content, les comédiens aussi, que demande le peuple?
Le marathon marseillais
Et voilà, la tournée sudiste est terminée! Je finis complètement fracassé (deux représentations par jour, c'est pas de tout repos) mais c'était bien bon. Pouvoir jouer Pour faire un bon petit chaperon devant la famille et reprendre après 3 ans d'arrêt La nostalgie de Dieu, une pièce que j'adore, ça n'a pas de prix.
Dieu est de retour!
Après 3 années de repos, Dieu est de retour sur les planches (avec une nouvelle affiche pour l'occasion). Très heureux de reprendre cette pièce que j'adore et que j'ai joué tellement de fois, avec cette fois-ci un nouveau partenaire de jeu et quelques nouveautés. Et c'est une reprise à domicile, à Marseille, à l'Art Dû Théâtre de son génial directeur Stan. Et ce sera dix jours très intenses puisque je vais également jouer La nostalgie de Dieu au Flibustier à Aix ainsi que le spectacle jeune public Pour faire un bon petit chaperon en parallèle les après-midis.
Je vais sûrement finir complètement fracassé mais c'est du théâtre et c'est à Marseille donc ça va le faire.
La classique guigne
Il y a un phénomène assez étrange et plutôt super agaçant qui m'arrive régulièrement à un moment précis: quand je passe quelques jours à Marseille.
J'y fais un passage tous les 2/3 mois pour voir famille, amis et soleil et c'est à chaque fois pendant ces jours-ci que tombe le casting trop bien, l'opportunité bien chouette un peu dommage de louper.
Cette fois, je descends pour dix jours, pour raisons professionnelles, puisque je vais jouer deux pièces de théâtre dans le sud. Cool. Ce qui est moins cool, c'est que, à peine installé dans le train, je reçois un mail me proposant un booking direct (comprendre: même pas de casting) (ce qui est extrêmement rare) pour une publicité de détails mains, 500€ les 4h le lendemain. Et quelque chose me dit que si je n'étais pas descendu à Marseille, cette chance ne m'aurait même pas été proposée.
Juste histoire d'être bien (bien) frustrant quoi...
Double stress
Ce mois d'octobre était particulièrement chargé niveau projets: en plus de ma série Marcus & Mercier, du Chaperon et des répétitions (puis représentations) de La Nostalgie de Dieu, deux autres projets éphémères se sont présentés à moi et étaient plutôt stressants de par leur originalité:
- le premier était une représentation à deux au sujet du rhumatisme psoriasique (avec des phases d'improvisation) dans un laboratoire,
- le second était pour un mariage (je ne connaissais personne), on devait jouer la rencontre des deux mariés. C'était une surprise, personne n'était au courant et on devait débarquer au milieu de la salle de 100 personnes et faire notre petite représentation.
On ne va pas se mentir, j'étais pas vraiment zen avant ces deux shows un peu particuliers mais au final, ils se sont bien passés.
Fan
J'ai au moins un(e) fan à Marseille, sympa ça !
Hey yo, bitch!
Cela faisait un moment que cela me titillait, d'autant plus qu'il s'agit d'un lieu éphémère, l'anniversaire de Pierre-Yves était donc le moment idéal pour découvrir ce bar à cocktails on ne peut plus original. Et surtout un excellent moyen de conclure une soirée festive.
Ce qui rend ce lieu où l'on se rince le gosier si particulier, c'est que:
1. c'est dans un van,
2. c'est adapté de la mythique série Breaking Bad (que j'adore!),
3. on concocte nous-même nos propres cocktails, avec des ustensiles de chimie, des blouses et des masques, comme dans le laboratoire crapuleux de meth de Walter White et Jesse Pinkman.
C'est donc chose faite pour conclure l'anniversaire de Pierre-Yves.
Et le résultat est très amusant (sympa cette bataille de mousse) et sort clairement de l'ordinaire.
Une chouette expérience.
Le balcon
Avant le verre surprise et original ci-dessus, il fallait que je trouve un chouette resto dans les environs car le timing était serré. Mon choix s'est finalement porté sur Le balcon situé dans la Philharmonie de Paris et je n'ai pas regretté car c'était à la fois beau et bon.
Fury Room
Pour fêter les 35 ans de Pierre-Yves, je l'ai emmené se défouler (et puis tant qu'à faire, j'en ai profité aussi) dans une fury room. Le principe est simple: vous vous équipez (combi, plastron, gants, bottes et casques), vous choisissez une arme et vous cassez tout ce qui est à disposition (bouteilles et vaisselle essentiellement) dans la salle.
Le manuscrit en ligne
Le manuscrit est une chouette expérience car il s'agit de mon premier tournage dans le cadre du 48h Film Project. Comme vous pouvez le comprendre via le nom du festival, les participants ont 48h pour écrire (avec certaines contraintes), tourner et monter un film, soit 48h ou presque sans dormir pour les créateurs. Je n'étais que comédien sur ce projet et n'ai donc participé qu'une journée mais je trouve qu'Anthony Belliot (le réalisateur) et son équipe se sont très bien débrouillés vu le timing imparti.
Le film est enfin disponible en ligne et vous pouvez le visionner ci-dessous:
La surprise
Une collègue de travail m'appelle pour que je vienne voir quelque chose dans son bureau. Elle me présente un très beau livre du George V qui est apparemment offert à quelques clients privilégiés et me dit de le feuilleter. Le livre est d'excellente qualité, les images sont belles mais je ne comprends pas bien pourquoi elle me fait venir jusqu'à son service pour me montrer ça. Jusqu'au moment où je tombe sur cette pleine page sur laquelle... je me vois apparaître... en peinture. Et je n'étais évidemment pas au courant (d'où la (grosse) surprise).
Génie(s)
Marcus et Mercier
Après avoir écrit une trentaine de sketches sur mon ordinateur, voilà que j'ai l'immense joie de mettre en image mon programme court Marcus et Mercier, deux soldats pas bien malins qui sévissent en pleine guerre. Après FAAAIL!, c'était à nouveau l'occasion pour moi de m'amuser, dans un cadre complètement différent (mais encore avec une unité de lieu), à créer des situations absurdes et cyniques. Avec une équipe minimale en quantité mais maximale en qualité et des conditions météorologiques pas toujours évidentes, le tournage s'est super bien passé. Hâte de me mettre au montage et de vous faire découvrir tout ça!
Lastman
Richard Aldana, boxeur amateur talentueux mais dilettante, se retrouve avec la gamine de son meilleur ami assassiné sur les bras. Mais la petite Siri est traquée par une secte de fanatiques dangereux qui pense qu'elle est la clé d'un monde parallèle. Voilà pour le pitch de cette série d'animation française (cocorico!) d'une redoutable efficacité. Au menu: des dialogues percutants, un doublage très efficace, une ambiance années 80 rafraichissante, de l'humour, de l'action, un rythme effréné, bref une franche réussite. Et c'est d'autant plus remarquable que le tout a été réalisé avec un tout petit budget.
Au calme à la maison
Le Palais Longchamp est un monument situé dans le 4ème arrondissement de Marseille que je trouve magnifique et pourtant sous-côté. J'ai donc profité de mon séjour marseillais pour y faire un tour avec la maman et profiter de ce bien chouette endroit de ma ville natale.
Pèlerinage street art
Comme à chaque fois que je descends à Marseille, je fais un tour au cours Julien pour découvrir les éventuelles nouvelles oeuvres street art qui remplissent le quartier et je ne suis jamais déçu. En voici un petit aperçu:
Clown
Ils sont sérieux avec leur cirque Anthony, là?!
Vision d'horreur
Pas de doute, j'arrive en train à Marseille.
Terre, attention danger
Voici une illustration que je trouve aussi triste que pertinente, aussi maline qu'accablante, aussi nécessaire que d'actualité.
Le Chaperon de retour
Après avoir roulé sa bosse dans les forêts de France et de Navarre ces derniers mois, le Chaperon rouge est de retour en Île-de-France, à Boulogne plus exactement (on a déjà fait la blague du Chaperon qui voit le loup dans le Bois de Boulogne, hein) pour 8 dates au théâtre de la Clarté les samedis à 14h30 à partir du 15 septembre jusqu'au 24 novembre.
Nous on s'éclate à jouer la pièce et petits et grands l'adorent (si si, c'est même billetreduc qui le dit) donc tout le monde est content.
Vous venez quand?
M+1
Chaque année, avec Pierre-Yves, on organise un anniversaire sympa avec chouette resto surprise l'un pour l'autre. Vu qu'on n'était pas dispos ensemble le 31 juillet (le jour J donc) (notez sur vos calepins pour l'année prochaine), c'est pile un mois plus tard que nous avons célébré mon Xème (oui on s'en fout) année dans l'excellent restaurant L'Ours (à Vincennes) du chef étoilé Jacky (oui bon...) Ribault. Et évidemment, c'était trèèèès bon!
It's Britney, bitch!
De nombreuses années après notre première rencontre, voilà que je retourne voir ma p'tite Britnouille à Bercy (à l'AccorHotel Arena, pardon). L'occasion de voir que la belle a respecter son cahier des charges: elle maitrise toujours aussi bien le playback mais un peu moins la danse (elle faisait d'ailleurs plein de petits gestes avec les bras histoire de noyer le poisson), le tout avec peu de tissus sur le corps. Mais qu'à cela ne tienne, je l'aime bien ma Brit-Brit et même si j'étais le seul adulte homme hétéro de la salle, c'était un plaisir de la voir enchainer ses nombreux tubes, accompagnée de vrais bons danseurs.
Séjour irlandais
Figurez-vous qu'avec l'infâme Guigui, nous sommes amis depuis le lycée et nous sommes pourtant jamais partis en vacances ensemble. Il fallait donc réparer cette erreur et le faire plutôt vite, sachant que l'énergumène allait être papa dans quelques semaines. Après une réflexion quasi nulle (il nous fallait un endroit qu'on ne connaissait pas, proche et pour une durée courte de trois jours), notre choix se porte sur l'Irlande et plus particulièrement sa capitale, Dublin (oui, je précise pour les deux du fond qui n'écoutaient pas en cours de géo).
Première visite du séjour à la plus ancienne université d'Irlande, j'ai nommé Trinity College. Une visite guidée intéressante permet d'apprendre l'historique de ce lieu célèbre notamment pour abriter dans sa (sublime) librairie des manuscrits médiévaux où ont été recueillis toute l'ancienne littérature irlandaise. Etant un gros lecteur et me sentant particulièrement bien dans une librairie, j'étais donc aux anges dans celle du Trinity College, tant celle-ci étant impressionnante. Seule ombre au tableau, cette visite attire un bon tiers de la planète en même temps, ce qui gâche un peu le plaisir d'admirer cet endroit incroyable.
A Dublin, le volatile est rebelle.
Ou alors il ne parle pas anglais.
Street art, baby!
Comme vous le savez peut-être, le street art me fascine et j'essaie autant que faire se peut (faut convaincre le partenaire de vadrouille que "mais ouiiiiiiii c'est trop bien, tu vas voir!") de déambuler dans les rues afin de découvrir la scène street art locale et des oeuvres disséminées un peu partout dans la ville.
Virée en Irlande du nord
Le lendemain, c'était réveil à 5h pour aller faire 80000 heures de bus pour une virée d'une journée au nord de l'Irlande du nord. Premier stop: Dark Hedges, qui est une allée bordée de hêtres tortueux rendue célèbre par la série Game of Thrones. Alors évidemment, la comparaison entre les versions fiction et réelle est compliquée: d'un côté, des chevaux, des chevaliers, de la fumée, de l'autre des tas de touristes, ça rend pas pareil. :)
Rope Bridge
Nous avons ensuite poursuivi notre chemin vers un décor beaucoup plus intéressant, le pont de corde de Carrick-a-Rede, mieux connu sous le nom de Rope Bridge. Ce pont de 20m de long et suspendu à 30m du niveau de la mer était originellement utilisé par les pêcheurs de saumons pour atteindre l'île de Carrick. Le point de vue est magnifique et vaut donc réellement le coup d'oeil.
Château médiéval
Pas très loin de Rope Bridge se trouve le château médiéval de Dunluce, ou du moins ce qu'il en reste. Les paysages nord-irlandais semblent inspirés les créateurs de Game of Thrones puisque les ruines de ce château situées sur le bord d'un affleurement de basalte sont également apparus dans la célèbre série d'HBO.
Vu qu'il ne reste que des ruines, la visite se fait assez rapidement mais encore une fois, la beauté de l'environnement est très appréciable (il y a d'ailleurs un petit côté "falaise d'Etretat" à un certain point de vue).
La chaussée des géants
Dernier arrêt de notre excursion (avant les 6 heures de car pour le retour) et clou du spectacle, l'incroyable chaussée des géants. Formation volcanique composée de près de 40 000 colonnes hexagonales verticales, ce paysage est exceptionnel.
Malgré la pluie, le vent, le froid et les 346 000 touristes, j'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce site unique.
Ces prismes de lave refroidis, érodés par l'action de la mer, sont évidemment inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Pour la petite histoire, si on appelle ce lieu "La chaussée des géants", c'est que selon la légende, deux géants ennemis vivaient de chaque côté de la mer, l'un en Écosse et l'autre en Irlande. Le géant écossais parlait de son rival irlandais comme d'une personne négligée et froussarde jusqu'au jour où celui-ci, piqué au vif, dit à l'Écossais de venir se battre pour lui prouver qu'il était le plus fort ! Mais comment franchir la mer ? L'Irlandais jeta des pierres dans l'eau pour construire un chemin praticable, une « chaussée » entre l'Écosse et l'Irlande. Mais quand il vit approcher son adversaire, l'Irlandais fut pris de panique car il était beaucoup plus petit que son adversaire ! Il courut demander conseil à sa femme, qui eut juste le temps de le déguiser en bébé avant l'arrivée du géant écossais. À ce dernier, elle présenta son « fils », qui n'était autre que son mari déguisé. Le géant écossais, voyant la taille de ce « bébé », prit peur. Affolé à l'idée de la taille du père et par conséquent de sa puissance, il prit ses jambes à son cou et s'en retourna dans ses terres d'Écosse en prenant soin de démonter la chaussée pour que l'Irlandais ne risque pas de rejoindre son île.
National War Memorial
Pour notre dernier jour à Dublin, nous avons fait un tour dans le très joli National War Memorial, qui honore la mémoire des soldats irlandais morts durant la première guerre mondiale.
Le lieu est vraiment joli avec son bassin, sa roseraie et ses pavillons néo-classiques et surtout très apaisant (le fait qu'il n'y ait pas un chat doit forcément jouer).
J'espère que vous saurez apprécier à leur juste valeur la qualité des effets spéciaux des photos ci-dessous. :)
Prison de Kilmainham
Visite guidée passionnante et indispensable de cette ancienne prison, aujourd'hui musée, de Kilmainham. Cette prison a tenu un rôle important dans l'histoire de l'Irlande. Beaucoup de leaders de la rébellion irlandaise y ont été emprisonnées et même exécutés. Pour info, le dernier prisonnier à quitter la prison est Eamon de Valera, futur président de l'Irlande.
Leprechaun Museum
Quand je visite une ville, j'aime bien découvrir ses lieux insolites. Direction donc le National Leprechaun Museum, dans lequel une comédienne nous fait découvrir le folklore et la mythologie irlandaise à travers la tradition orale de la narration.
Bon, on va pas se mentir, c'était pas foufou mais ça nous a permis de prendre quelques photos sympas (même s'il a un peu fallu forcer Guigui ^^).
Le bilan irlandais
Même si on peut se faire agresser par des statues, Dublin est une ville vraiment agréable. Notre excursion en Irlande du nord, bien que fatigante avec ses heures de car interminables, était géniale et dépaysante, et ces deux jours à Dublin bien chargés et intéressants.
Je n'en ai pas parlé précédemment mais nous avons bien évidemment respecté la tradition en consommant une Guiness à Temple Bar (quartier très vivant dans lequel il y a des petits concerts dans quasiment chaque pub), nous avons visité la cathédrale Saint-Patrick, nous nous sommes régalés chez Queen of Tarts (petite adresse au top pour le goûter) (ouh tiens, ça me donne envie de grignoter) et nous avons été captivés par la puissance des sculptures du mémorial de la Grande Famine (les trois dernières photos).
Selfie d'antan
Drôle
Retour au squash
Après plusieurs mois d'absence, j'ai enfin fait mon retour sur un terrain de squash et ça fait du bien. J'ai très envie d'en faire plus souvent mais avec mon emploi du temps démentiel et mes 12000 trucs à faire, c'est pas gagné.
Mais j'y crois.
Et je veux ma revanche Yoann!
Master of none
Je viens de terminer les deux saisons de cette série créée, écrite, produite, jouée et réalisée (entre autres) par le comédien et "stand-uper" Aziz Ansari. On y suit le quotidien de Dev, un comédien trentenaire new-yorkais d'origine indienne, et donc ses tracas professionnels, amoureux et existentiels. J'aurais du mal à conseiller ou déconseiller cette série car elle est plutôt homogène sans gros coups d'éclat ni séquences ratées. L'écriture est subtile, de nombreux thèmes sont abordés, certains moments sont amusants, d'autres touchants. On peut à l'occasion se retrouver dans le personnage de Dev (comment ne pas tomber amoureux d'Alessandra Mastronardi? PS: oui, coup de coeur pour cette comédienne italienne au charme ravageur qui illumine la deuxième saison) et la série devrait parler à un public trentenaire. J'ai donc suivi le show sans déplaisir mais sans attendre avec impatience l'épisode suivant.
Libérez-moi!
Merci à vous!
Joga bonito
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas joué avec mes potes au foot, j'ai donc accueilli cette proposition de futsal 5vs5 avec excitation et appréhension (comment allaient réagir le corps après plusieurs mois (années?) sans foot).
Mais les automatismes ne s'oublient pas et notre glorieuse équipe du BLFC a vaincu son adversaire, grâce à une discipline et un collectif qui ont fait plaisir à voir (et à jouer).
Mais on n'était pas venus pour rigoler.
Ô mon capitaine!
Bien agréable cette balade en bateau dans la calanque de Mejean, en famille, avec un triple bonus bien appréciable:
- une baignade en pleine mer qui fait un bien fou avec cette canicule,
- un pique-nique en bateau qui tombait à point parce que l'air de rien, la mer, ça creuse,
- et un bateau pendant quelques instants sous la houlette du capitaine Légal.
Home sweet home
Comme tous les étés, je rentre quelques jours chez moi, à Marseille, pour voir la famille, les amis, le soleil et la mer. Et puis pour se reposer tant qu'à faire.
L'un des passages obligés est évidemment un tour sur la plage, plutôt le soir pour éviter la foule (même si il y a toujours du monde sur les plages marseillaises) et profiter du coucher de soleil avec un petit pique-nique.
Le bonheur.
Exposition Kupka
Je suis allé voir les oeuvres du peintre tchèque Frantisek Kupka exposées au Grand Palais. Et s'il a surtout été connu pour son art abstrait dont il est l'un des pionniers, ce sont les peintures de ses débuts (romantisme et symbolisme) qui m'ont énormément plues. Le réalisme de certaines de ses peintures, notamment son auto-portrait ou la scène à trois personnages dans le jardin sont assez bluffants. Le choix de certaines couleurs originales sur les corps est également intéressant. Après 1910, il s'est consacré à l'art non-figuratif et géométrique (les deux dernières photos dans la galerie ci-dessous), ce qui ne me parle, en revanche, pas du tout (exception faite de la peinture que j'ai posté pour illustrer l'article que je trouve géniale).
Clap de fin!
Et voici l'équipe avec qui j'ai tourné pendant 4 jours (en pleine canicule) (vive la chemise manches longues boutonnée jusqu'au dernier bouton de mon personnage coincé!) le pilote de la websérie Coworking créée et réalisée par mon ami Arnaud Le Liégard (au sommet de la mêlée). Une excellente ambiance et une expérience intéressante puisque sa série narre la vie d'un espace coworking sous la forme d'un faux documentaire (les regards caméra sont donc autorisés), dans l'esprit du fameux programme anglais The Office. Hâte de voir le résultat, en espérant que le concept plaise et soit acheté pour tourner de nouveaux épisodes.
Faux jeune
Alors on m'a toujours dit que je fais beaucoup plus jeune que mon âge (oui les filles, je suis un bon investissement sur le long terme ^^) et, on ne va pas se le cacher, ça fait plutôt plaisir. Mais aujourd'hui, un type a quand même fait fort. Alors que je parlais avec un figurant sur le tournage, ce dernier me dit qu'il a été auditionné pour mon rôle et n'a pas été retenu parce qu'il faisait visiblement trop jeune selon le réalisateur, raison qu'il a trouvé injustifiée lorsque je lui ai appris que c'était moi qui avais été retenu, alors qu'il pensait être plus âgé que moi. Ce garçon a 24 ans (il en fait 20) a été plutôt surpris d'apprendre que celui qu'il prenait pour un jeunot en avait en fait 36.
Nouvel animal préféré
Après le street art fascinant, j'ai eu un gros coup de coeur pour un animal que je ne connaissais pas lors d'une balade dans le parc de la tête d'or. Alors je ne suis pas un adepte du concept de zoo mais celui-ci étant ouvert gratuitement aux promeneurs du parc, je suis tombé nez à nez avec un animal tellement (mais tellemeeeeent) chou: le petit panda roux. Ce mélange de castor et de renard, au pelage roux brillant, est d'une redoutable "mignoneté"! Pareil que précédemment avec le street art androïde, je suis resté scotché un long moment à observer cette petite boule de poils terriblement adorable. Un coup de coeur je vous dis!
Du street art comme je l'aime
Durant mes pérégrinations dans la ville de Lyon (très chouette ville au passage), pendant les moment où je ne tournais pas, j'ai eu la chance de tomber sur un mur street art (j'essaie toujours de découvrir les coins street art d'une nouvelle ville) qui m'a fasciné de longues minutes durant. Cet androïde se maquillant en femme m'a bluffé, la qualité et la précision du dessin étant impressionnantes, de même que tous les petits personnages qui composent le fond donnent à l'oeuvre dans sa globalité une aura incroyable (du moins à mon goût).
Coup de jeune
Après des années où les poils étaient interdits dans le palace où je travaille, la donne a changé il y a quelques mois, pour le plus grand bonheur de tous, à condition bien sûr que cela reste élégant.
Je m'étais donc habitué à porter le bouc (oui bon la barbe ne pousse pas sur mes joues...) et à ne plus me raser à blanc tous les matins, un vrai bonheur.
Mais pour un tournage à venir, à Lyon, le réalisateur et ami Arnaud souhaitait que mon personnage soit imberbe et c'était non négociable. Me revoilà donc rasoir en main pour une coupe fraîcheur et quelques années de moins au compteur (déjà que je faisais pas bien vieux...).
Champions du monde!
A moins d'avoir hiberné ces dernières semaines, vous n'êtes pas sans savoir que la France a créé l'exploit en remportant la coupe du monde de football 2018. Un moment historique, 20 ans après la première étoile, qui a mis la France en transe. De la joie partout, des sourires, de la danse, des embrassades, des cris, des klaxons, bref la France en fête et ça fait bien plaisir.
Si des abrutis n'avaient pas eu l'idée d'en profiter pour casser des kiosques et des magasins, la fête aurait été parfaite. Et je n'aurais pas été contre ne pas goûter aux lacrymogènes sur les Champs-Elysées.
Bravo les bleus!
Drôle !
Voilà une petite illustration que je trouve à la fois drôle et pertinente. En effet, je me fais régulièrement la réflexion que les personnes non tatouées deviennent de plus en plus marginales tant le tatouage s'est démocratisé ces dernières années, au point que j'ai l'impression que la majorité de la population a une partie du corps customisée.
Le Marrakech du kif
Ouh j'avais envie de voyager. Marrakech, que je ne connais pas, me vient en tête. Je propose à Pierre-Yves: "Marrakech, quelques jours, dans pas longtemps, genre la semaine prochaine, ça te branche?". "Banco!" me répond t-il et nous voilà partis pour cinq jours au Maroc.
Impossible de parler de Marrakech sans évoquer les souks, ces marchés ultra colorés qui grouillent de vendeurs, de chineurs et de touristes.
Il y a quelques mois, au Salon de l'Agriculture, j'avais bloqué plusieurs minutes sur des chameaux. Probablement parce qu'ils sont exotiques pour nous occidentaux et qu'on en croise pas tous les quatre matins, qu'ils ont quand même une drôle de dégaine et une sacrée tronche, toujours est-il que je n'arrivais pas à détourner le regard.
Cette fois-ci, l'occasion de côtoyer de près leurs cousins dromadaires pour une balade dans le désert s'est présentée, avec pause thé chez l'habitant en prime (bon, ça fait très attraction pour touriste hein).
Après la balade à dos de dromadaire, on a expérimenté pendant un après-midi une autre sortie originale: du quad dans le désert. Et c'était un régal! D'abord au niveau des sensations (oui, le quad va un peu plus vite que notre ami camélidé à une bosse) puisqu'on sent vraiment la puissance de l'engin, qui va partout et dont la pointe de vitesse est assez grisante. Et puis parce qu'on était seuls dans le désert à s'amuser comme des petits fous. Sans oublier quelques points de vue loin d'être dégueux.
Parmi les bons souvenirs de notre séjour, il y a bien sûr ce remarquable couscous maison chez Naima, préparé spécialement pour nous et sous nos yeux (on était les seuls clients du restaurant, pas vraiment touristique ou tape-à-l'oeil, il faut bien le dire) par la maitresse de maison.
Que la-dite Naima soit le portrait craché de mon collègue de travail Gilberto est une autre histoire...
Que pensez-vous de notre pochette d'album?
Plus sérieusement, il est impossible de passer sous silence ce coup de coeur que sont les Jardins Majorelle. Si les photos ne leur rendent pas vraiment hommage, ces jardins sont un passage obligé pour toute personne visitant Marrakech. Ce mélange de plantes, d'étendues d'eau et de bâtiments de couleur bleue (le bleu Majorelle d'ailleurs) est un ravissement, cela donne un cocktail hyper agréable et relaxant au point que je n'avais plus envie d'en sortir.
A noter également un musée intéressant consacré aux créations d'Yves Saint-Laurent.
Pour conclure, c'était . Je n'ai pu évoquer l'ambiance générale, les musées, notre chouette riad, le massage hammam, les types qui nous abordent tous les deux mètres pour nous vendre des trucs, le gars hyper sympa avec qui on papote pendant deux heures avant qu'il nous vende ces produits à un prix de bon gros touriste, la chaleur, la piscine qui tombait à pic, les patisseries marocaines avec les milliards d'insectes qui rôdaient autour, la bonne ambiance, tout ça tout ça quoi...
Mais ce qu'on en retient, c'est que c'était super séjour et c'est bien ça le plus important.
Une pièce montée
Une amie vient de lancer sa société: Une pièce montée.
Le principe est de créer un spectacle de théâtre pour des évènements privés et professionnels.
Comme, par exemple, raconter l'histoire d'un couple lors d'un mariage.
Si vous voulez une touche d'originalité dans votre évènement, vous savez ce qu'il vous reste à faire. :)
Hommage
J'ai vu passer cette très belle image grâce aux hasards du web et je voulais vous en faire profiter: ce sont les soldats américains qui rendent hommage aux huit millions de chevaux morts lors de la première guerre mondiale.
Superbe.
La Perruche au Théâtre de
Paris
Je voulais assister à une pièce de théâtre sans avoir d'idée précise de ce que j'irai voir. Ce fut finalement La Perruche au Théâtre de Paris avec Barbara Schulz et Arié Elmaleh. Les deux comédiens pré-cités forment un ménage sur les planches et attendent un couple d'amis qu'ils ont invité à diner. Amis qui ne viendront finalement jamais, l'occasion pour nos deux larrons, qui cherchent des raisons à cette absence, de se disputer au sujet du couple de leurs amis et du leur.
Sans que la pièce soit inoubliable, on passe tout de même un bon moment. Il s'agit d'une comédie douce amère parfois drôle parfois cynique sur le couple. A noter qu'il s'agit d'un huis-clos, performance d'écriture qui m'intéresse toujours.
L'âge de glace
On ne peut pas vraiment dire que l'été pointe le bout de son nez mais ça ne m'a pas empêché de goûter deux glaces réputées à Paris. La première est considérée par certains comme la meilleure glace au caramel beurre salé de la capitale. On la trouve chez Hugo & Victor et elle est effectivement excellente (avec une petite boule fruit de la passion en bonus pour moi). La seconde est la fameuse glace libanaise (et bio) Bachir, connue notamment pour son enrobage de pistaches. Et si le principe est original, j'ai été moins conquis par la saveur, bonne au demeurant mais pas à tomber par terre non plus.
Klimt en géant
Ma maman étant de passage à Paris, nous en avons profité pour faire quelques expositions. Et en premier lieu, celle qui me tentait le plus. L'Atelier des Lumières propose depuis quelques semaines une expérience particulièrement intéressante: projeter en très grand format les oeuvres de Gustav Klimt sur les murs de leurs locaux. Et le résultat est plutôt impressionnant, bien aidé, il faut le dire, par le travail et l'univers fascinants du peintre autrichien.
Foujita au Musée Maillol
L'excentrique artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita est mis à l'honneur au Musée Maillol. Et comme je ne connaissais pas ses oeuvres, c'était l'occasion de les découvrir.
Même si je n'ai pas eu de coup de coeur foudroyant pour ses peintures, il faut lui reconnaitre un style bien à lui. Le personnage aussi est intéressant: son style dandy, ses multiples talents (il était également illustrateur, céramiste, couturier, photographe), sa vie mouvementée et partagée entre l'orient et l'occident.
En bref, je ne regrette pas d'avoir fait cette exposition mais les oeuvres de Foujita ne resteront pas gravées dans ma mémoire.
Artistes & Robots au Grand
Palais
Le Grand Palais proposait une exposition pour le moins originale qui pose la question: un robot pourrait-il se substituer à un peintre ou un sculpteur? On parle donc d'imagination artificielle, de machines à créer, d'art robotique car oui, les oeuvres présentées sont bel et bien réalisées par des robots, ce qui est à la fois formidable et perturbant.
J'ai été particulièrement bluffé par ce dessin effectué par un bras motorisé armé d'un stylo qui reproduit mécaniquement ce que la petite caméra lui transmet, en l'occurence une nature morte avec un corbeau, un crâne et un renard. J'ai mis le résultat dans les images ci-dessous (les quatre dernières) et je trouve le niveau de détails et la qualité du trait assez incroyables.
Expo Van Dongen au Musée de
Montmartre
Alors, au temps le dire tout de suite, le talent de Kees Van Dongen, peintre néerlandais (mais ça vous l'aviez deviné) (ou vous le saviez même puisque vous êtes cultivé(e)), ne m'a pas vraiment paru évident. Ou disons plutôt que ses oeuvres, son style, sa technique ne me parlent pas mais peut-être que mon oeil non averti ne perçoit pas ce qu'il devrait.
Muscle ton jeu, Robert!
Grande première pour moi, j'ai participé, après invitation et insistance de Pierre-Yves, à mon premier cours de crossfit. Autant vous dire que j'ai souffert, au réveil j'étais une courbature géante et vivante. Et deux jours après, à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai encore mal partout. Et pourtant c'était quand même bien sympa, convivial et intéressant de sentir son corps travailler dans son ensemble de manière intensive et "ludique" (oui, les guillemets sont quand même de rigueur).
Et vous savez quoi? Je me suis même inscrit.
Festival
Après avoir été finaliste du dernier Nikon Film Festival, le film "A côté" réalisé par Jérôme Piel-Des-Ruisseaux (et écrit par mes soins) poursuit son petit bonhomme de chemin en étant sélectionné dans divers festivals, notamment à Montréal, Berlin ou Bucarest. Plus accessible pour y assister (à une heure de voiture de Paris environ), le festival Les Clayes du Cinéma nous accueillait dans sa très belle salle de ciné Philippe Noiret. L'occasion de revoir le film sur très grand écran et d'en parler avec le public. Dans un premier temps sur scène puis en dehors. Et il était bien agréable de recevoir tant de commentaires positifs et enthousiastes à l'égard du film de la part de spectateurs venant spontanément nous féliciter.
A noter que quelques jours après, le film a reçu son premier prix, "meilleure comédie de film court", au Berlin Flash Film Festival. Youpi!
La bonne action
Organisée par le George V et une association environnementale, une collecte de déchets sur les bords de Seine était proposée pour les volontaires. J'ai donc saisi l'occasion, avec Pierre-Yves, de
faire une bonne action en donnant un coup de main. Equipé de marinières, notre petit groupe s'est donc vu sensibilisé sur les dangers de la pollution avant de se lancer dans le vif du sujet, à
savoir la récolte des déchets sur les berges de la Seine. Suite à un gros orage la veille, l'organisateur nous a dit qu'il y avait eu un pré-nettoyage naturel (malheureusement directement dans la
Seine) mais en 30 minutes environ et sur un périmètre restreint, la récolte du groupe est quand même impressionnante (avec une grosse majorité de mégots).
Bonus track: PY et moi nous sommes fait interviewés par BFM (extrait du reportage ci-dessous).
Peaky Blinders
Le problème quand on nous survend quelque chose, c'est qu'on risque d'être déçu. C'est un peu ce qu'il s'est passé pour moi en regardant Peaky Blinders, qui est au demeurant une très bonne série. Mais vu qu'on m'avait dit que c'était extraordinaire, au même niveau que Breaking Bad, force est de constater que j'ai un peu déchanté. Ce petit désagrément mis à part donc, retenons le principal: Peaky Blinders est un show de grande qualité, avec une photographie exceptionnelle, une bande-son de tout premier ordre (dont de nombreux morceaux de ma chouchou PJ Harvey), une immersion totale grâce à de beaux décors et costumes et quelques bons comédiens (non pas toi Adrien Brody, qui en fait des tonnes en gangster italien). Peut-être qu'un manque de surprises (on a bien compris que Tommy Shelby est plus malin que tous les autres), quelques pistes dramatiques non exploitées (la mort de certains personnages importants n'a finalement que très peu d'influence et de conséquences sur les proches) et un peu de caricature par ci par là, empêchent Peaky Blinders de faire partie de mes séries préférées. Pour conclure, je vous la recommande mais on est quand même loin de Breaking Bad.
Expo frissons
Le Quai Branly accueille l'exposition temporaire Enfers et fantômes d'Asie et il était bien sûr inconcevable que je ne m'y déplace pas, le thème éveillant ma curiosité. Et il était bien intéressant de découvrir cette large panoplie de créatures fantastiques peuplant le folklore asiatique. Vampires-zombies sauteurs, femmes-chats vengeresses, apparitions terrifiantes, revenants affamés, le bestiaire ne manque pas d'ingéniosité morbide.
La casa de papel
La casa de papel est la série hype du moment. Peut-être parce que son origine espagnole la rend originale dans le paysage Netflix mais plus sûrement car son scénario, pourtant classique dans la forme - une équipe de huit voleurs font une prise d'otages dans la Maison de la Monnaie de Madrid pendant que le cerveau de l'opération manipule la police depuis l'extérieur- arrive à tenir en haleine jusqu'au dénouement. Et c'est là la principale qualité de la série: elle sait être captivante, on a envie de voir la suite et c'est un signe de réussite. Là où je suis moins convaincu, c'est en ce qui concerne les personnages qui, bien qu'attachants, ne sont pas suffisamment développés (mention spéciale tout de même à l'excellent Berlin), et surtout la bêtise de certains qui donne envie de les éclater contre un mur alors qu'ils ont le plan parfait. Plan parfait qui l'est d'ailleurs grâce à quelques invraisemblances et facilités. En bref, j'ai souvent été agacé par les personnages tout au long de ces deux parties (une seule à l'origine mais Netflix a préféré divisé l'histoire) mais j'étais tout de même pris dans l'histoire qui réserve un suspense efficace.
Les frissons!
J'adore le foot, depuis toujours, mais j'aime encore plus l'OM. C'est mon club, je vibre pour lui et je pense que je préfère même regarder un match OM/Guingamp qu'un Barcelone/Real Madrid, c'est vous dire.
Et pour ce quart de finale retour d'Europa League contre le Red Bull Leipzig, j'ai vibré comme rarement. Le scénario du match (Leipzig a gagné au match aller, ils marquent dès la première minute au retour, obligeant Marseille à l'exploit et les joueurs adverses qui provoquent), le Vélodrome en fusion (je ressentais l'ambiance de dingue derrière ma télé) et de voir les joueurs se démener comme des lions et en communion totale avec le public, tout cela m'a donné des frissons (encore aujourd'hui quand je revois les images) et j'en avais mêle les yeux humides lors du dernier but du tellement méritant Hiroki Sakaï (premier but sous les couleurs de Marseille, le jour de son anniversaire) qui scelle la qualification en demie finale.
Et pour ceux qui méprisent les amateurs de foot et qui ne comprennent pas l'engouement qu'il peut engendrer, voici quelques phrases de personnalités qui m'ont marquées à son sujet, et que je trouve particulièrement justes:
Michel Platini: "Le football est un jeu. Simple et beau comme l'enfance. Un jeu où les hommes sont égaux, dans les victoires comme dans les défaites, dans les rires et dans les pleurs."
Bernard Pivot: "Parce qu'en dépit des violences, du racisme, de l'argent roi et du cynisme des mercatos, un beau but reste un beau but."
Walter Salles: "Le foot, c'est ce qui nous plonge dans la vie. Un moment où, collectivement, nous vivons une expérience unique, impossible à reproduire.De toutes les choses sans importance au monde, le foot est la plus importante."
Mourad Boudjellal: "C'est un truc d'enfance, et on ne guérit pas de l'enfance."
Jorge Valdano: "Le football, c'est l'émotion de l'incertitude et la possibilité de la jouissance."
Stacy Martin: "Ce que j'aime avec le foot, c'est comme si ça donnait soudainement aux hommes le droit de pleurer, de crier de chanter ensemble. On ne retrouverait jamais ça dans la rue: jamais ces mecs-là ne se mettraient à chanter en public."
Voyage à Barcelone
Tout est parti d'un jour où je me suis levé en me disant qu'il serait bien que je vois au moins une fois dans ma vie jouer Lionel Messi en vrai avant qu'il ne prenne sa retraite. Peu de temps après, me voici embarqué dans un séjour en compagnie de Mika C. (grand amateur de la ville et du club) et Michel G. pour un séjour barcelonais qui fut, ma foi, fort sympathique.
Pendant trois jours, nous avons beaucoup marché, essayé de voir un maximum d'endroits sympas dans la ville, extrêmement bien mangé, vu le fameux Messi et son FC Barcelone, etc...
Voici un petit florilège de notre séjour.
A commencer évidemment par les extraordinaires tapas, qui me donnent l'eau à la bouche en postant ces photos:
Bien sûr, impossible pour moi de visiter une grande ville sans essayer d'y découvrir quelques oeuvres street art. On en a pas vu tant que ça disséminées dans la ville mais nous avons trouvé une place dans le quartier du Raval dans laquelle skateurs, freestyleurs et graffeurs cohabitent et donnent une grosse touche de vie et de couleurs à ce quartier bétonné.
Soirée dans le mythique stade du Camp Nou, dans lequel les stars du FC Barcelone affrontaient le modeste club de Leganes, qui a chèrement vendu sa peau. Le Barça a gagné 3-1. J'étais venu voir jouer Messi, Messi a marqué trois buts. Normal. Content d'avoir vu un si beau stade et de grands joueurs tels que Suarez, Coutinho ou bien sûr Iniesta. Au niveau de l'ambiance, même si ce n'était pas la folie du Vélodrome, ça restait agréable. Une chouette soirée donc!
Je passe sous silence la nuit mouvementée à Barceloneta pour nous retrouver le lendemain, pas bien frais, dans la belle Casa Batllo de Gaudi.
La créativité de Gaudi au service d'une architecture exceptionnelle, une visite indispensable (et un audio guide très intéressant) pour bien comprendre le génie espagnol.
Tout le monde se bat pour occuper le fameux trône de fer alors que je n'ai eu aucune difficulté à siéger sur le trône de pierre du Parc Guell (quoique si, en fait, faut attendre que les nombreux
touristes laissent la place...).
Parc Guell qui reste un endroit agréable pour flâner et découvrir ça et là quelques créations et inventions de l'inévitable Gaudi.
Pour finir, nous sommes allés visiter l'hallucinante (et je pèse mes mots) Sagrada Familia, toujours en construction (fin des travaux prévue pour 2026, centenaire de la mort de Gaudi) mais déjà impressionnante, que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur avec ses sublimes vitraux. Une bonne grosse claque comme on les aime quoi.
Panorama marseillais
J'ai profité d'un petit séjour marseillais pour recharger les batteries et apprécier, en compagnie de mes parents, le calme et la beauté du paysage de la baie des singes, aux Goudes, un de mes endroits favoris de ma ville natale.
Poésie de rue
Un peu de bon sens et de poésie trouvés au détour d'une ballade parisienne street art.
Rick & Morty
Gros coup de coeur pour cette série animée complètement déjantée qui vous emmènera littéralement aux quatre coins de l'univers! Rick, génie scientifique mais aussi grand-père alcoolique, égoïste et irresponsable, embarque (et utilise) son petit-fils Morty, garçon soumis et mal dans sa peau, dans des aventures aussi dangereuses qu'extravagantes. Les péripéties de Rick et Morty (et par extension la famille de ce dernier) sont un concentré d'inventivité, de cynisme, d'absurdité et d'humour corrosif. Chaque épisode est très dense, bourré d'idées, il n'y a aucun temps mort et c'est surtout très drôle. En étant même parfois touchant et souvent cruel, le show est une totale réussite et ce serait bien dommage de passer à côté.
Wubba dubba dub dub!
Le petit conseil qui peut toujours
servir
Legion
Une série courte (8 épisodes) (une saison pour l'instant), l'univers des X-Men et une jolie affiche, voilà ce qui, de prime abord a retenu mon attention. Je me suis donc lancé dans Legion avec un a priori très positif. Mais force est de constater que je me suis ennuyé du début à la fin. S'il est intéressant de voir une série Marvel différente dans son approche, le résultat est pour moi très décevant, le tout étant confus, la mise en scène faussement inventive et un peu foutraque et surtout les personnages peu intéressants (et pour certains, pas très bien joués). Le pitch était pourtant alléchant: au cours d'un de ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique, David Haller, le fils schizophrène du professeur Xavier, réalise que les voix qu'il entend et les visions auxquelles il est confronté ne seraient pas forcément une maladie mentale et pourraient au contraire se révéler vraies. Mais, vous l'aurez compris, j'ai lutté pour aller jusqu'au bout et ne recommande donc pas l'expérience.
La vie en rose
Je voulais vous faire profiter de ce joli bouquet qu'un client a emporté avec son départ. Ouais je suis un mec comme ça moi...
Génie
Gros coup de coeur pour cette délirante découverte qu'est DJ Chelou sur Radio Nova, un mix complètement improbable (et très réussi) de paroles de rappeurs avec les airs et voix de célèbres chanteurs français. Jugez plutôt Edith Diams, Boobalavoine, Rhoffnaud, JULien Clerc et Nostaljul, un régal:
Faux jeune
J'étais à la cantine avec un collègue et deux stagiaires d'un autre service mangeaient à nos côtés. À un moment donné, les deux demoiselles se retrouvent sur leur téléphone portable pendant le repas et je le leur dis "ah ce cliché des jeunes accrochés à leur mobile..". Et là, l'un d'elle réplique: "Hé ça va, c'est pas comme si t'avais 30 ans !". Sourires de mon collègue et moi. "T'as quel âge d'ailleurs?" "35" "Mais noooon? C'est pas vrai? Je t'aurais donné 25 max. Voire 20!". Bon alors pour le coup, elle s'est un peu emballée. Et bien que les gens sont toujours surpris quand ils apprennent mon âge, cela fait toujours plaisir de constater leur surprise.
Nouvelle saveur
Si vous avez déjà lu mon blog, vous savez peut-être que le Monoprix en bas de chez moi propose un stand de sushis frais et un mochi au chocolat qui est tout simplement pour moi la définition du bonheur. Surprise lors des dernières courses puisqu'une nouvelle saveur de mochis était proposée: cheesecake fraise. Curieux et salivant d'avance, j'ai bien évidemment investi dans la chose. Et grand bien m'en a pris puisque c'était délicieux. Vivement les prochaines courses pour que j'achète l'un des deux (voire les deux, c'est teeeeeellement bon!)!
Salon de l'agriculture
Pour la première fois (je crois), je suis allé faire un tour au fameux salon de l'agriculture. Au programme, beaucoup (beaucoup) de monde, de bonnes odeurs près des stands, des mauvaises odeurs près des animaux, des animaux donc (il y avait des chameaux et dromadaires, j'étais fasciné) (et des bêtes de concours impressionnantes) (et même des pigeons énormes), un repas peu gouteux (du rougail pourtant!) mais très couteux, et des achats de nourriture imprévus (et puis évidemment, y avait en bonus un stand de Têtes d'autrefois, j'étais obligé). Et si la demi-journée avait le mérite de sortir de l'ordinaire et d'être intéressante, j'étais quand même pas complètement à l'aise à la vue de la plupart des bêtes enfermées dans des petits enclos, attachées et qui n'avait forcément pas l'air heureuses.
Y a pas que la taille qui compte
Alors je savais que j'étais plutôt grand par rapport à la moyenne mondiale mais ça fait bizarre d'apprendre que je le suis plus que 94% de la population (sans compter tous ceux qui mesurent 1m86 et 1m87).
Netflix en février
Ce mois-ci, j'ai visionné trois séries: la britannique The end of the f***ing world, la 4ème saison de Black Mirror et le manga Devilman Crybaby.
Petit retour individuel:
- The end of the f***ing world : Adaptation d'un roman graphique, The end of the f***ing world est la petite hype du moment. J'étais donc curieux de la découvrir, d'autant qu'elle est très courte (8 épisodes de 20 minutes). Pour faire bref, cette mini-série est une fugue/road trip liant James, ado aux tendances psychopathes refoulées, et la rebelle Alyssa. Si elle ne restera pas parmi les séries m'ayant profondément marquées, The end of the f***ing world reste un chouette bonbon acidulé, avec deux personnages principaux aussi agaçants qu'intéressants (et très bien interprétés), une impertinence de tous les instants et surtout un ton britannique réjouissant.
- Black Mirror Saison 4 : Après deux premières saisons exceptionnelles, une troisième en deçà mais tout de même de qualité, le dernier arrivage de la série à épisodes indépendants Black Mirror est une grosse déception pour moi. Peut-être est-ce dû à l'effet de surprise qui s'est étiolé ou à l'imagination en berne, toujours est-il qu'on sent que les producteurs tirent un peu trop sur la corde avec ses nouveaux épisodes, qui sont au mieux moyens. Une saison à oublier.
- Devilman Crybaby : Adaptation Netflix du manga culte Go Nagai, Devilman Crybaby met en scène un monde infiltré par les démons et dans lequel un adolescent, Akira Fudo, arrive à garder son coeur humain une fois possédé (il devient ainsi un Devilman) et décide de lutter contre ces monstres afin de sauver l'humanité. Si l'animé n'est pas désagréable à suivre, il est dommage qu'il soit si moche et mal animé et que la narration soit parfois confuse.
Jour de première
Suite à ma tendinite au poignet évoquée plus bas, une pharmacienne m'a conseillé d'aller consulter un médecin ostéopathe. Je lui fais confiance (ouais, je suis un mec comme ça) et prend rendez-vous. Je me retrouve donc en caleçon allongé sur la table du médecin lorsque celui-ci me demande:
- C'est la première fois que vous faites de l'acupuncture?
Silence. (Je suis un phobique absolu des piqûres)
- Euh, pardon?
- L'acupuncture, vous en avez déjà fait?
- Non. Mais euh on va pas faire d'acupuncture là hein?
- Ah si si.
- Oula oula non, je préfère le plan B, celui où je me fais manipuler les muscles.
- Allez, ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer, je vais vous en planter que 20.
- QUOIIII?!
C'est comme ça que je me suis retrouvé avec des aiguilles dans la nuque, le torse, les mains, les jambes et les pieds, pas très à l'aise pendant qu'il m'a laissé me reposer percé de partout pendant 10 minutes. Alors, au final, c'était moins pire que ce que je craignais (c'est pas agréable pour autant hein) mais ça a quand même l'air assez efficace.
Et c'était l'occasion de ressortir une vieille photo de make up Hellraiser. :)
Marabouté!
Le mois de février commence de manière formidable. En effet, la vie réserve parfois des surprises et pas toujours des bonnes. Là, par exemple, elle a décidé de jouer un peu avec mon self-control (et je me suis trouvé assez exemplaire dans le domaine, soit dit en passant). En 5 jours, elle m'a fait un superbe combo. On commence par une (première) (oui...) fuite dans la salle de bain. Bon, ça arrive. Le plombier vient, il fixe ça, il repart. Le lendemain matin, je veux prendre ma douche, eau glacée non-stop. Je râle, je pars au boulot pour me doucher là-bas, je me déshabille et entre dans la douche. Plus de serviettes disponibles. En rentrant, je rappelle le plombier qui revient (il est gentil celui-là) (oui...) pour régler le problème de l'eau chaude. Il enlève la pièce qui pose problème, on va à Castorama et, bien sûr, cette pièce n'existe qu'en Italie, il faut la commander. Sinon, il faut racheter un robinet. Comme c'est un peu urgent, je passe à la caisse. Le plombier arrange ça, l'eau chaude est de retour, il s'en va. Le lendemain matin, petite surprise: une grosse flaque dans les toilettes. Bah oui, par solidarité, l'arrivée d'eau froide a décidé que c'était le bon moment pour se laisser aller. Obligé de la couper quand je ne suis pas là et de la remettre chaque fois que je veux utiliser l'eau. C'est un peu chiant mais ça passe. Là où ça passe plus, c'est quand elle continue à couler même quand elle est coupée. Pas le choix, obligé d'appeler à nouveau le plombier. Le gentil n'est pas dispo, il faut que j'en trouve un autre en urgence pour me remplacer ce petit robinet de rien du tout. Je passe quelques coups de fils pour avoir de devis, manque de m'étrangler à chaque fois puis finit par trouver un artisan plombier dont les prix ont l'air plus corrects (oh le naïf...): 40€ le déplacement, 40€ la main d'oeuvre, 17€ de frais d'étanchéité plus le prix du robinet à changer. Ce sera grosso modo dans les 100€, ça me parait déjà cher pour ce que c'est mais moins que ce que j'ai déjà entendu donc banco. Le gars arrive, il commence à faire la grimace (pas bon ça...), me dit qu'il doit facturer le fait de couper l'eau dans l'immeuble, doit aller chercher la pièce qui manque (il n'avait pas voulu que je lui envoie la photo de l'installation, pas la peine il a tout sur lui) (.........), m'arrange ça assez rapidement et je paie un prix exorbitant (imaginez un prix complètement abusé pour cette petite intervention, ben c'est beaucoup plus). Et là, double sentiment: soulagé que la fuite soit de l'histoire ancienne et très énervé de m'être fait prendre pour un beau pigeon par un type qui a profité de la situation d'urgence.
Si les fuites sont finies, ce n'est pas le cas de mes malheurs.
En effet, en faisant un tour sur mon compte, je constate (enfin je crie plutôt: "WHAAAT?! C'est quoi ces conneries?!") que j'ai été débité pour de très beaux billets d'avion sans que je parte en voyage. Plusieurs retraits frauduleux ont donc été effectués sur ma carte. Direction la banque et le commissariat pour limiter les dégâts. Ma carte est détruite, j'en recevrai une la semaine d'après. (PS: une fois que je reçois ma carte, je dois attendre apparemment moins de 2 jours pour réceptionner mon nouveau code. Évidemment, je le reçois au bout de 4 et vous savez quoi? Il ne fonctionne pas. "Ah bon? C'est la première fois que je vois ça. Bon ben on vous envoie un nouveau d'ici 48h..."). La banque doit donc me rembourser dans le courant du mois les grosses pertes sur mon compte, je crois que cette sale histoire est terminée. C'était sans compter sur ce coup de fil d'un organisme de crédit un petit matin:
- Bonjour monsieur, nous avons une proposition à vous faire suite à votre achat de 660€ effectué la semaine dernière sur...
- Euh attendez quel achat de 660€? (oui, il ne faisait pas partie des crapuleries de l'avant-veille)
- Vous n'avez pas acheté pour 660€ chez machintruc?
- Non, pas du tout.
- Vous me faîtes peur là.
- Ah non, c'est vous qui me faîtes peur.
- Vous êtes bien sûr?
- Ah oui, à 100%.
- Pourtant, on a bien reçu votre RIB et la copie de votre passeport.
- QUUUOOOIIIIII?! C'est quoi ce bordel?!"
Rebelote, petit tour à la banque puis au commissariat pour porter plainte pour usurpation d'identité.
Le tout en moins d'une semaine.
Et je vous passe les deux comptes mails piratés et la tendinite sur la même période.
Vive la vie. Mais sinon tout va bien hein.
On est en finale!
Ô joie, ô fierté, notre film Je suis à côté a été sélectionné parmi les 50 finalistes (sur 1374 films!) du Nikon Film Festival ! Ce qui, en soi, est déjà une belle victoire tant il y a de qualité parmi la concurrence. La conséquence de cette nomination est qu'on a vu notre film projeté dans une très belle salle de cinéma (la plus grande du MK2 Bibliothèque), qu'il a été vu par un jury de professionnels (dont Emmanuelle Bercot, Pierre Niney,...) et qu'on a été invités à deux belles soirées (la projection et la cérémonie de remise de prix) au MK2 ainsi qu'aux cocktails qui suivirent, l'occasion de faire connaissance avec les équipes des autres films finalistes.
Alors on n'a pas gagné pour cette fois (félicitations aux vainqueurs, tous de très bons films) mais on était très heureux du succès de notre film. Vivement le festival de l'année prochaine!
Soirée du personnel George V
Comme chaque année, en janvier, le George V organise une bien belle soirée pour son personnel dans l'un de ses salons. Au programme, un excellent repas préparé par l'équipe du restaurant étoilé, des spectacles, de la musique et du dance floor, de la bonne ambiance et toujours ce fameux photomaton noir et blanc qui fonctionne à plein régime du début à la fin. Tout le monde est élégamment habillé, c'était donc l'occasion, avec PY, de sortir (enfin!) nos fameux costumes Batman et Pac-Man, qui ont eu beaucoup de succès. Bon, dans le métro et quand on est entrés dans la salle, on était quand même un peu gênés.
A noter qu'on est quand même pas peu fiers des quatre dernières photos car elles nous sommes accompagnés du directeur et du directeur général du George V.
The Leftovers
Le 14 octobre, 2% de la population disparait soudainement de la surface de la Terre, sans explication. Ce qui a pour effet de bouleverser ceux qui sont restés, "the leftovers", qui cherchent un sens à cet évènement tragique et qui en font les véritables victimes. Les thèmes de la perte d'un être cher et de l'incapacité à faire son deuil sont bien sûr omniprésents tout au long des trois saisons. La narration prend d'ailleurs le risque de consacrer parfois un épisode entier à un personnage et à changer de cadre et de contextes à chaque nouvelle saison. Et s'il vous faudra peut-être quelques épisodes avant de rentrer pleinement dans cet univers, je vous conseille vivement de persévérer tant cette oeuvre mélancolique est magnifique, portée par des comédiens peu connus (à part Liv Tyler) mais exceptionnels, une écriture riche et une superbe bande son.
Drag Queen vs Vampire
Pour les besoins d'une émission de concours de maquillage, j'ai servi de modèle. Le principe est simple: deux make-up artists tirent chacun un petit papier sur lequel est écrit un thème puis ils ont deux heures pour réaliser un maquillage combinant ces deux univers. Cette fois-ci, les deux thèmes étaient: Drag Queen et Vampire.
Et voici le résultat...
Bonheuuuuur
Mon ami Nicolas F. étant parti à Lisbonne pour un court séjour, je lui ai fortement conseillé d'aller goûter le meilleur gâteau au chocolat du monde chez Landeau, dans la très chouette LX Factory. Et je lui également glissé en plaisantant de m'en rapporter une portion tellement c'était mon rêve d'en manger à nouveau. Et le petit coquinou m'a fait la surprise de me ramener une petite boîte contenant le précieux sésame.
C'était tellement bon, j'étais sur mon petit nuage.
Merci (merci! merci!) Nico! Oh wow!
"Je suis une bonne idée (de merde)"
Troisième et dernier film auquel je participe pour le festival Nikon, "Je suis une (putain d') idée (de merde)" a été écrit, produit et réalisé par mes soins. Sachant que je me suis décidé à la dernière minute, la préparation du tournage s'est faite en un minimum de temps et un maximum de pression. Mais au final je ne regrette pas l'expérience.
Pour rappel, les contraintes de cette année étaient le thème (Je suis un cadeau) et la durée (2min20 max). N'hésitez pas à soutenir le film en le partageant et en votant jusqu'au 8 février.
Un grand merci à toute cette super équipe:
les comédiens Elsa Bougerie, Aubry Houilliez, Marjorie Lhomme, Almaz Papatakis et Pierre-Yves Vaillère,
à l'image, la chef opératrice Marilyne Dufourg, le chef électricien Yohann Ramsawmy et l'électricienne Tracy Karam,
au son et au mixage Benjamin Rolo,
au maquillage Agnès Obis,
et à la post-production image Michaël Marie.
"Je suis à côté"
Nouvelle collaboration avec Jérôme Piel-Desruisseaux (6ème projet ensemble l'air de rien) pour un nouveau film Nikon. Le film s'appelle "Je suis à côté", il est réalisé, monté et étalonné
par Jérôme, écrit et joué par mes soins (avec également Céline Berti (troisième tournage ensemble) et Pitt Sentenac et a été tourné un samedi matin sur la ligne 7bis (pour être
tranquille).
Vous pouvez le voir et le soutenir en cliquant sur le titre: "Je suis à
côté".
Moustache spotted!
Au George V, je suis obligé de me raser chaque jour. Pendant les vacances de Noël, j'en ai donc profité pour laisser pousser le bouc. Et comme je savais que je tournais début janvier dans
"Je suis l'enjouement de minuit" et que je me voyais bien tester la moustache pour l'occasion, j'ai demandé une dérogation pour porter le bouc deux jours au travail. Requête acceptée et me voilà
donc avec ce nouveau look pour le tournage.
Tournage pendant une soirée avec une équipe réduite dans une boutique à Houilles, le film est écrit et réalisé par Anthony Belliot (avec qui j'avais tourné il y a peu dans un 48h Film Project) et
Jean-Léo Bost et vous pouvez le visionner en cliquant sur ce lien.
Le quartier de rêve
Alors Nationale, à côté de Place d'Italie, n'est pas le quartier de Paris qui fait le plus vibrer quand on l'évoque. Je n'y mets d'ailleurs jamais les pieds car il n'y a, me semble t-il, rien de spécial à y voir. Les hasards de préparation de tournages m'ont emmené vers un loueur de matériel vidéo dans ce quartier et quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris non pas un mais plutôt une dizaine d'oeuvres street art gigantesques (et réussies) sur les immeubles autour de l'arrêt de métro. Si vous me connaissez un peu, vous devez vous douter que j'étais excité comme une puce. Oui, je ne le dirais jamais assez, le street art, ça me fascine...
The Handmaid's Tale
Première série à laquelle je m'attaque en 2018, toujours sur OCS pour mon marathon de 2 mois: The Handmaid's Tale. On m'avait prévenu que c'était glauque, on ne m'a pas menti. Mais cette série est surtout géniale! Si cet univers dystopique fait froid dans le dos, c'est parce que l'on assiste à la métamorphose de notre société qui se transforme en une dictature glaçante et totalitaire à la suite d'un évènement (ici, l'infertilité soudaine et quasi générale des femmes - les femmes fertiles étant enlevées pour servir de procréatrices aux bonnes familles). Via des flashbacks, on assiste à la bascule et on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec notre société. Et si, pour nous aussi, ça basculait?
A noter la très belle photographie et le jeu parfait d'Elizabeth Moss.
The Handmaid's Tale, c'est dérangeant, terrorisant mais tellement brillant!
Life Tip
Allez, pour bien commencer l'année, intéressons nous à ce petit schéma. Comme quoi, il n'y a pas à s'inquiéter hein...
Bonne année bande de voyous!
Je vous préviens, en 2018, je serai pas là pour rigoler.
(on en parle de cette affiche en arrière-plan qui nique un peu le délire?)